Browsing "Côté personnel"
Jan 6, 2012 - Côté personnel    No Comments

Bonne année 2012

Zut pas de photo neigeuse dans la production de l’année pour réaliser une carte de voeux potable… Cette fois on y est, la terre se réchauffe… enfin pour peu que l’on puisse le mesurer à notre misérable échelle humanoïde…

Tiens il suffirait peut être que l’activité solaire se réduise un tantinet comme durant ce fichu hiver de 1709 … » le grand hyver » pour que l’on se remette à grelotter …

En attendant inutile de baliser, à moins que que vous ne trouviez ce qu’il vous faut dans ma petite photo de cette année prise dans la cour des phares et balises du port de Brest à l’occasion d’une de mes balades océanes de l’année écoulée…

 

Déc 3, 2011 - Côté personnel    No Comments

Malbrough s’en va en guerre …



Malbrough s’en va t’en guerre, Mironton, mironton, mirontaine,

Malbrough s’en va t’en guerre, Ne sait qu’en reviendra.

Ne sait qu’en reviendra, Ne sait qu’en reviendra

Il reviendra z’à Pâques,
Ou à la trinité (Ter)

La trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (Ter)

Madame à sa tour monte,
Si haut qu’elle peut monter (Ter)

Ell’voit venir son page.
Tout de noir habillé. (Ter)

Beau page, ah! Mon beau page,
Quelle nouvelle apportez.(Ter)

Aux nouvell’s que j’apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer.(Ter)

Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés.(Ter)

Monsieur Malbrough est mort,
Est mort et enterré.(Ter)

J’lai vu porter en terre,
Par quatre z’officiers.(Ter)

L’un portait sa cuirasse,
L’autre son bouclier.(Ter)

L’un portait son grand sabre,
L’autre ne portait rien.(Ter)

A l’entour de sa tombe,
Romarins l’on planta.(Ter)

Sur la plus haute branche
Un rossignol chanta (Ter)

On vit voler son âme,
Au travers des lauriers.(Ter)

Chacun mit ventre à terre,
Et puis se releva.(Ter)

Pour chanter les victoires,
Que Malbrough remporta.(Ter)

La cérémonie faite,
Chacun s’en fut coucher.(Ter)

Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls.(Ter)

Ce n’est pas qu’il en manque,
Car j’en connais beaucoup. (Ter)

Des blondes et des brunes,
Et des châtaign’s aussi.(Ter)

J’n’en dit pas d’avantage,
Car en voilà assez.(Ter)

 

mais ….

Malborough est le nom d’un général anglais qui combattit contre les français à la bataille de Malpaquet en 1709, sous le règne de Louis XIV. Mais contrairement à ce que laisse croire la chanson, Jean Churchill, duc de Malborough mourut chez lui en 1722 d’une attaque d’apoplexie.

 

Nov 17, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Là où la Camargue se déglingue.

Ben tiens ça fait une paye que je n’ai pas respiré l’air iodé, coincé que je suis dans mes montagnes. Le crétinisme des Alpes ne risque t-il pas de m’atteindre ? N’est- il pas déjà trop tard ? De l’iode, vite où je fais un malheur !

Toujours est-il que l’envie me  prend d’aller traîner mes basques du côté de la grande bleue.  Mais attention ! La vraie, pas la mare aux harengs et ses marées pas marrantes.

Mare Nostrum, la belle bleue, Méditerrrrannnée ….

Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !

Pourtant pas question d’aller frayer dans une quelconque station balnéaire. Non, moi j’ai plutôt une attirance pour les friches industrielles portuaires et une tendresse infinie pour ces cargos rouillés, usés par les coups de chien des vents d’hiver, cabossés par les accostages approximatifs d’un capitaine alcoolique.


C’est donc en suivant le cours de mon fleuve préféré, traversant la Provence, les Alpilles et la plaine de la Crau que j’atterris à Port Saint Louis du Rhône.

Sitôt stationné le long d’un quai défoncé au bord du fleuve, hop,  j’extraie ma bécane du coffre de la voiture, je le déplie et roule ma poule !

Le vent marin souffle avec obstination et je dois appuyer sur les pédales de mon Brompton avec la vigueur enthousiaste d’un coureur du Tour de France luttant pour éviter la bordure afin de  progresser dans ce paysage tourmenté.

Ici la Camargue se déglingue en étangs, zone de stockage, cabanons, usines écroulées, grues, bassins de plaisance, chalutiers paumés. Des grues et des silos surgissent au fond des marécages. C’est samedi, l’activité est réduite mais on croise encore des camions trimbalant des containers et des camions citernes partis ravitailler les pompes de  l’arrière pays.

 

Amarré le long d’un quai désert, un fluvio maritime bancal semble bien seul. Hélas les grands navires sont plus loin, inaccessibles dans les enceintes fermées des ports de commerce.

Dans la rade, les pétroliers poireautent au mouillage en attendant d’aller vider leurs cuves d’or noir dans les terminaux pétroliers de Lavéra.

Le long de la plage, le vent du sud propulse les lascars en kite surf  qui s’envolent et batifolent dans l’écume et les vagues.

Sur un parking poussiéreux, serrés comme des harengs des dizaines de boites à vieux à roulettes sont parquées… ah  les joies du camping car, le parking de Carrefour aux heures de pointe !

Ce n’est plus l’été, les cabanons sont désertés, ce n’est pas encore l’hiver et la journée est douce.

Encore un instant monsieur le bourreau, encore une bouffée d’air du large avant de remettre le cap au nord et retrouver mes volcans assoupis…

 

Août 18, 2011 - Côté personnel    1 Comment

Clound rédaction

L’année de ma troisième, Mademoiselle Escalette, mon professeur de français (devrais -je dire ma  professeure de français ?) m’avait gratifié d’un 20/20 pour une rédaction dont le sujet était : « Aimez-vous les nuages » …

20/20,  imaginez vous … en français en plus … la constante macabre, André Antibi aux armes citoyens !!!

Bref, oui j’aimais et j’aime encore les nuages …

Les plus beaux nuages ce sont ceux des ciels (des cieux???)  d’Afrique … Formidables envolées de vapeur, turgescences d’éther grises et blanches dans le bleu infini sublimant la savane de paille jaunie du bush et le bleu de l’océan. Les vagues se brisent sur les roches de Zanzibar, je surfe sur ma planche à voile croisant les tortues de mer et les boutres des pêcheurs, le soleil me cuit la peau pour les reste de mes jours … Dar es Salaam …

Ciel d’Afrique, nul par ailleurs je n’ai retrouvé ces nuages…

Mademoiselle Escalette… Quelques mois, quelques heures  passés dans ce vieux collège intra muros de la cité papale… Une de celle et de ceux  « qui m’ont fait »…

Alors oui, maintenant le nuage est toujours là, différent immatériel et plein de tout.

Clound computing

Ma vie se numérise, mes lectures, mes images et mes souvenirs se dématérialisent se déposent dans le nuage.

Plus que jamais j’aime les nuages… J’aime le nuage…

Juil 31, 2011 - Côté personnel    1 Comment

Ça se sent le crevé à France Inter

Et voila comme chaque été ça sent le crevé a France Inter ….
encore et et toujours les émissions sur les chanteurs morts.
Et va y Jeannot, la vie de Gainsbourg en long en large et en travers : la Birkin par devant par derrière, je t’aime moi non plus, la Bardot en Harley Davidson, en selle !!! Tiens aller, roule ma poule, le génial tronche en biais à la tête de chou qui fait gronder le bourgeois pur porc, l’honnête citoyen,ami de l’ordre et de la Kommandantur, « aux armes citoyens »…. Et vl’an que je je te fous dans la gueule l’étoile jaune de mes jeunes années qui courent dans la montagne ( non merde ça c’est l’autre)…
Ben tiens, le v’la… et un coup de Trenet, ballets bleus, ballets rose, « je chante soir et matin, je chante » ….Tu parles qu’ils ont en pas voulu les académiciens la plume dans l’cul de la géniale tafiole dans leur cambuse du quai Conti… Tu peux toujours attendre devant la porte du garage ma pauvre couille… La mer elle peut toujours danser le long des golfes pas très clairs…

Tiens manque plus que Belavoine, Apocalypse now, avec son hélico à la con dans le Dakar… « Je n’suis pas un héros » …. Et  ta soeur elle creuse des puits dans le désert ???

Non franchement, ils commencent à me tartir d’importance avec leurs émissions morticoles à la mort moi le noeud…

Ah merde alors, c’est pas ce qu’y manque les chanteurs morts…. Des stocks, des palanquées, des allées de cimetières. Du frais, du pas frais, du vieux mort, du jeune mort, du faisandé, de la canaille, du pourri, du vertueux, du cancéreux, du sidéen, du cardiaque à la con, du fracassé de bagnole… Et ça chante, et ça couine, et ça sirupe tout au long de l’été sur France Inter…

Et le temps passe et l’été passe vivement la rentrée et son lot de chanteurs pas encore morts, patience les tringlots vous crèverez un jour, vous aussi vous aurez les faveurs de la radio nationale pour que peu que vos beuglantes amusent quelque peu lePékin moyen l’espace d’un instant entre deux pubs…

Et pourtant… j’écoute … soir et matin, j’écoute dans mon caboin…

C’est l’été le bel été, j’écoute…

Heureusement au détour d’une onde morticole résonne la voix d’Anna… Va y ma poule t’es pas encore faisandée … Chante, chante ma poule, que ton « desire » éclabousse pour un court instant le souvenir de nos chers crevés…

Juin 26, 2011 - Côté personnel    No Comments

Le cimetière de Prague

Sur le bord d’un sentier dominant un méandre de la jeune Loire,  face au château d’Arlempdes, mon chapeau posé dans l’herbe, je bouquine…

Les pages du « Cimetière de Prague » d »Umberto Eco s’égrènent sur mon Ipad…

… Les gens léchaient les vitrines des parfumeurs où l’on célébrait les miracles du principe tonifiant pour la peau au lait de tortue, du régénérateur des cheveux au quinquina, de la Crème Pompadour à l’eau de banane, du lait de cacao, de la poudre de riz aux violettes de parme, toutes découvertes pour rendre plus attirantes les femmes les plus lascives, mais maintenant à la portée aussi des cousettes prêtes à se faire entretenir parce que, dans beaucoup d’ateliers de couture, on introduisait une machine qui cousait à leur place. L’unique invention intéressante des temps nouveaux avait été un machin en porcelaine pour déféquer assis…


 

Juin 10, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Le vélo c’est crevant.

Bientôt le Tour de France, chouette on va refaire du vélo a la télé !

Parce que, bon, la bécane c’est bien mais c’est crevant.

Ma femme a bien  failli péter une durite la dernière fois que l’on est allé voir passer les coureurs près de chez nous. Vu le contexte, on avait enfourché nos bicyclettes pour assister au passage  de l’étape  qui visitait notre campagne à quelques kilomètres de la maison.

Le  problo c’est que la molle descente de l’aller s’est transformée en redoutable col de l’Isoard au retour et ma tendre et douce ne pouvait plus arquer dans la côte… Ca a commencé à faire du suif et il a fallu aller chercher l’auto pour rapatrier illico ma pauvre Jeannie Longo à la casa…

 

Le vélo c’est moins pénible à la télé, ça c’est sûr. Mais il y a juste un petit souci,  ma femme que voulez vous, elle aime pas les Rabobank, ah ça nom de nom, dès quelle aperçoit un de Rabobank ça la rend fumasse d’une force…

A part ça, des vélos j’en ai eu deux à la Rochelle, ville pédalante pour bobos cyclistes.

Un chouette VTT recarossé en vélo de ville avec selle moelleuse, des rétros de camion,  un porte bagage et tout le fourbi pour aller au boulot  :  » le City Cruiser » que je l’avais baptisé.  Hélas je me le suis fait secouer dans la cour de la maison par une bande de malfaisants qui ont embarqué en sus la pétrolette de Jim… Deux jours plus tard, on a bien retrouvé la pétoire dans une rue du quartier mais le City cruiser, bernique (ta mère)… jamais revu…
De rage je me suis racheté un super vélo de ville tout en inox chromé sport : le Silver Arrow et vas y ma poule cheveux au vent pour aller bosser à Bel Air…

Maintenant j’en ai un nouveau, vachement pratique vu que c’est un vélo pliant plié dans le coffre de la voiture entre le kayak gonflant (mais au demeurant très agréable) mes affaires de camping (au cas où l’hôtel serait fermé) et mes chaussures de marche (si toutefois il y avait à marcher).

Et avec ce vélo je t’en ai t’y sillonné des villes et des ports de l’Atlantique…

Aller, zou, pour finir un ch’ti bout de film du génial Tati…

Ah oui le vélo c’est bien mais putain qu’est ce que c’est crevant ….

Mai 26, 2011 - Côté personnel    No Comments

My Lady d’Arbanville

Lady d’Arbanville

My Lady d’Arbanville
Why do you sleep so still
I’ll wake you tomorrow
And you will be my fill, yes you will be my fill

My Lady d’Arbanville
Why does it grieve me so
But your heart seems so silent
Why do you breathe so low, why do you breathe so low

My Lady d’Arbanville
Why do you sleep so still
I’ll wake you tomorrow
And you will be my fill, yes you will be my fill

My Lady d’Arbanville
You look so cold tonight
Your lips feel like winter
Your skin has turned to white, your skin has turned to white

My Lady d’Arbanville
Why do you sleep so still
I’ll wake you tomorrow
And you will be my fill, yes you will be my fill

My Lady d’Arbanville
Why do you grieve me so
But your heart seems so silent
Why do you breathe so low, why do you breathe so low

I love you my lady
Though in your grave you lie
I’ll always be with you
This rose will never die, this rose will never die

Pages :«123456»

dacosavoile

 
%d blogueurs aiment cette page :