Oct 28, 2012 - Cogito    No Comments

Le meilleur des (trois) mondes.

Au commencement de l’informatique grand public, c’est à dire au moment où l’ordinateur commençait à sortir des bureaux pour s’installer dans les foyers, l’interface était austère…C’est peu de dire que le dialogue avec un petit tiret blanc clignotant sur un écran noir était ardu. Il fallait entrer des commandes et maîtriser un langage fortement anglicisé.

L’ordinateur s’appelait « PC » et si l’interface était peu avenante, le reste l’était tout autant : un écran noir et blanc, une boite en tôle ou en plastique gris pour l’unité centrale et un clavier. Basta !

Je me souviens, au début pour mon environnement professionnel, je me disais : « une bonne machine à écrire et une photocopieuse et je suis paré pour gérer l’essentiel de mes tâches » …. un PC pour quoi faire ?…. Pourtant, bon gré mal gré, il a fallu se résoudre à sauter le pas et l’informatique a envahi nos vies et investi notre quotidien tant professionnel que personnel. L’offre limitée au départ est très vite devenue pléthorique.

Et puis à commencé la querelle des « Renault et des Peugeot » .. Ou plutôt, pardon, de Microsoft et d’Apple. Au départ bricolages géniaux de jeunes américains dans les garages de papa maman, lunettes en métal et pat d’eph mais qui allaient jeter les fondements des plus grandes multinationales de la planète.

Désormais « grand public », les interfaces en perdant leur austérité devenaient accessibles à tous. Moquées au départ les icônes sur l’écran, la souris et son clic s’imposaient. Dans ce domaine, Apple avait tout inventé mais peinait à investir le monde de l’entreprise. Et puis, il faut bien l’avouer Apple … c’était réservé au début à une élite passionnée capable de sacrifier des sommes importantes pour acquérir le sacro saint matériel.

La querelle des Renault et des Peugeot battait son plein, mais sommes toutes les machines se ressemblaient comme deux gouttes d’eau pour ce qui était l’interface. Et cela donnait lieu à des comparaisons acharnées entre les performances des machines…

Dialoguer avec un ordinateur était devenu simple et intuitif, des images, des sons des clics de souris et avant la gestion, la saisie de texte, les calculs, les bases de données, puis très vite le traitement d’image et de la vidéo.

Assez vite la machine de bureau est devenue mobile, l’ordinateur portable entrait dans les cartables et les petits sacs…

Et puis l’Internet est arrivé…

Isolés au départ puis progressivement reliés entre eux dans un même bureau pour échanger des documents des fichiers et partager la même imprimante dans un réseau local, voila que l’internet jetait sa toile sur toute la planète et reliait tous les ordinateurs entre eux…

Au passage l’ordinateur ingurgitait le téléphone à moins que ce ne soit l’inverse.

Si les premiers ordinateurs occupaient des pièces entières, les mini ordinateurs la taille d’une commode empire, les PC celle d’une grosse boite de chaussures pour les PC portables c’était la taille d’une ramette de papier.

Mais c’était encore trop encombrant…. alors arriva la tablette

Cette fois plus de clavier, plus de souris, c’est désormais soit en parlant directement à la machine, soit en caressant et tapotant l’écran avec nos mains pleines de doigts que l’on commande à la tablette L’interface tactile venue des téléphones semble s’imposer…

L’engin, le « device » devient d’autant plus mince qu’il n’embarque plus de disque de stockage. Les données se délocalisent, tout se passe « dans le nuage », l’Internet est accessible partout, sans même un fil à la patte grâce au wifi et à la 3G… voici l’ère du « clound computing ».

Alors comment y voir clair dans l’offre actuel, quel choix opérer pour acheter une tablette numérique ?

Première question la tablette remplace t-elle l’ordinateur ?

Pas encore mais ce qu’il faut bien comprendre c’est si l’on s’entête à vouloir utiliser une tablette comme un ordinateur, on a tout faux… Nouvel objet, nouveaux usages, nouvelle façon de travailler.

Mais pour chaque changement la nouveauté inquiète car elle chamboule les habitudes générant grogne voire révolte !

Dans le domaine de l’innovation force est de constater qu’Apple à toujours eu une longueur d’avance…

Souvenons nous… Quand l’interface graphique avec ses icônes est apparue sur les écrans des machines a la pomme, le monde sérieux de l’entreprise souriait avec indulgence face aux facéties de ces gamins qui voulaient imposer un concept puéril. La souris ? Encore un jouet pour ado attardé… Quand Apple a supprimé les lecteurs de disquettes de ses machines on criait au fou ! Quand on cherchait désespérément à brancher une clé USB sur un IPad on fulminait devant cette insuffisance incroyable. Quand Apple s’est mis à vendre ses applications sur un magasin en ligne on s’est interrogé sur ce concept dématérialisé sans boîte en carton, sans CD sans notice en papier…

Au moment où j’écris ces lignes choisir une tablette c’est faire un choix entre trois environnements, trois grosses majors … Trois mondes.

Apple avec ses systemes IOS pour tablettes et téléphones, IPad et IPhone et MacOs pour ses ordinateurs de bureau et portables. Apple avec son Apple Store pour les appli, sa vente de musique, de vidéos et livres en ligne. Tout un monde presque parfait où rien ne dépasse mais tellement verrouillé, fermé pour ne pas dire hermétique.

Androïd avec Google, système un peu plus ouvert, même principe du magasin d’applications enfin plusieurs magasins avec un « gros » au milieu Google Play. Système pour tablettes et téléphones, pour les Pc il faut se tourner vers les différentes distributions Linux (Androïd c’est du Linux) système libre qui se décline sous différentes formes.

 

Et puis enfin le dernier, le géant, celui qui a dominé le marché depuis le début, Microsoft avec son système Windows et qui vient de sortir soit l’arme absolue soit qui vient de signer sa perte avec son nouveau système d’exploitation Windows 8. La nouveauté est de taille cette fois c’est un système complet qui se décline du téléphone à la tablette en passant par le PC. La synthèse voulue entre les usages anciens, les logiciels des dernières versions de Windows restant compatibles à priori avec un usage tactile.

 

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dacosavoile

 
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