Tagged with " bricolage"
Août 1, 2013 - L'os à voile    No Comments

L’intendance suivra …

Bloqué pour raison familiale et en attendant de naviguer j’en profite pour commencer à caser la logistique « rando confort » dans mon attelage Brompton/Chubby/Nomad.

Voilà telle qu’elle est là, la remorque contient :

  • Le Nomad,
  • La voile,
  • Le siège,
  • les pagaies
  • le sac de couchage,
  • le matelas gonflant,
  • un oreiller gonflable
  • la pompe et ses raccords,
  • le gilet de sauvetage
  • le siège pliant pour le bivouac,
  • la tente
  • un hamac

le tout accuse 35 kg (pour 40 autorisés pour la Chubby)

Manque encore les fringues qui iront dans un sac étanche sur le dessus de la Chubby et la bouffe popote etc sur le vélo.

Pour la flotte je trouve aberrant de trimbaler des bouteilles d’eau alors que celle ci coule en abondance sous le kayak aussi je pense que je vais investir dans un filtre à pompe manuelle, probablement un Katadyn.

Affaire à suivre !

Juil 6, 2013 - L'os à voile    9 Comments

Eurêka : Nomad + Brompton + Chubby !

Résumé des épisodes précédents ….Depuis longtemps l’idée de conjuguer kayak + vélo trottait dans ma tête… Au départ je pensais tout simplement tracter mon Klepper derrière un vélo pliant.

Pas de problème pour caser le vélo dans le Klepper en navigation mais la perspective de trainer  5,45 m  derrière un vélo me faisait reculer… D’accord, certains l’ont fait, le regretté H3 tractait même un attelage impressionnant !

H3…

Passe encore sur une piste cyclable mais sur la route dans la circulation … bof bof …

Puis vinrent les gonflables…Mais l’équation n’était pas encore résolue… En effet sur route pas de problème, le kayak dégonflé rentre sans difficulté dans une remorque mais je ne voyais pas comment caser un vélo + une remorque sur le kayak.

Et puis la lumière fut !

Grâce à Todd j’entrevoyais enfin la solution : le vélo dans la remorque sur le kayak !

La remorque Chubby de Cyclone est conçue pour contenir un Brompton plié : donc un seul « paquet » sur le kayak !

Chubby

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici donc les premiers essais :

Le vélo dans la remorque

La remorque contenant le vélo ficelée sur le kayak.

Bon tout le matos de rando n’est pas encore casé !

En position portage à pied

On dégonfle et on plie

Et hop changement de contenu, le kayak prend la place du vélo dans la remorque

… et roule ma poule !

Le concept semble bien fonctionner, reste à tester !

Pour commencer tout devrait marcher pour une balade à la journée, exemple une descente du Rhône et retour au point de départ par la piste cyclable de la via Rhôna.

Reste à résoudre :

– d’abord quelques petits aménagements pour optimiser la fixation de la remorque sur le kayak (sangles, mousquetons …)

– Et surtout le matos de rando… Il va falloir réduire et faire la chasse au poids… mais je l’ai dit, j’aime bien mon confort !

Mai 26, 2013 - L'os à voile    No Comments

Un gouvernail pour le Nomad !

En attendant la fonte des glaces et le retour des beaux jours on fignole quelques réglages et aménagements pour le Nomad.

A commencer par la confection d’un palonnier pour le gouvernail fourni par mon armateur !

Le gouvernail…

Le gouvernail… cela m’a fait un peu drôle de percer le gonflable pour fixer le fémelot…

Et voici le palonnier … encore quelques finitions… peut être une réduction pour alléger un peu… à voir…

Le palonnier

 

Le Nomad équipé de son gouvernail

Et pendant que j’y étais une petite modif soufflée par Andy pour la rallonge de gonflage des deux bladders : adoption de deux petits coudes pour faciliter l’accès aux valves.

Rallonge de gonflage

 

 

Avr 15, 2012 - Cogito    2 Comments

Nous sommes du soleil…


Nous sommes du soleil

Le canoë à propulsion solaire de Christian De Gélis me plonge dans un abyme de réflexions.  Un bateau mu par la seule énergie du soleil, silencieux, rapide performant, au fond n’est ce pas là le stade ultime de la navigation à voile ? Si tant est que le vent n’est que la résultante de l’action du soleil sur les couches de l’atmosphère, pourquoi ne pas capter l’energie à sa source ???

Les premières remarques fusent : ah mais dis donc quel bazar ! C’est bien encombrant tous ces panneaux photovoltaïques ! Objection vite balayée : mais dites donc et les mâts, les bômes; les voiles, les haubans, les écoutes, les dérives ce n’est pas encombrant peut être ???

On est d’accord, si l’on veut la simplicité rien ne vaut une bonne pagaie si tant est que l’on veuille imposer sa direction à l’embarcation parce que sinon il reste encore la dérive au gré des courants…

Le bateau de Christian fonctionne, pas seulement comme ici  pour faire des ronds dans l’eau, Christian a descendu des fleuves : le Douro au Portugal, Le Pô en Italie et le Danube. Il s’apprête à partir en Pologne et bien sûr n’oublions pas la Loire ! Donc ça marche où plutôt ça navigue ! Le concept est validé.

Des bateaux solaires il en existe d’autres, des gros : Planetsolar achève un tour du monde et des plus petits …

Certains vont même jusqu’à affirmer que le « pétronautisme » est mort et que les bateaux à moteur actuels sont les bateaux à vapeur des années 50… Oui bon, peut être, mais encore une fois pour moi le bateau à propulsion solaire représente plutôt le dernier avatar de la navigation à voile !

Le problème de ce genre de propulsion c’est qu’il faut bien un moteur quand même ! Or je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais en confiance dans un moteur sur un bateau, y compris avec des engins neufs !

Alors pour rester dans le domaine du kayak, j’opterais actuellement plutôt pour un système mixte : pagaie bien évidemment, voile et propulsion électrique d’appoint.

Le problème du solaire surtout si l’on cherche l’autonomie maximum c’est la surface des panneaux photovoltaïques, il est vrai que dans ce secteur la technologie évolue et que  la superficie tend à se réduire mais si l’on reste dans l’idée de la propulsion d’appoint, pourquoi pas une petite batterie au lithium et un panneau solaire souple que l’on peut rouler : par exemple ? La recharge ne s’opérerait pas en navigation mais au repos … et au soleil !

Le problème c’est que tout ce matériel représente un investissement important.. ce qui signifie que la voile et et la pagaie conservent encore un avenir certain du moins pour ce qui me concerne !

 

….

Tales from Topographic Oceans est le 7e album du groupe britannique Yes. D’une durée de plus de 81 minutes, cette œuvre comprend quatre pièces réparties sur deux disques. Il est considéré comme étant l’album du groupe le plus difficile d’accès, à cause principalement de la durée des pièces ainsi que de leur complexité…

 

Juin 7, 2011 - L'os à voile    2 Comments

Il était un petit Marcel…

… qui n’avait ja ja jamais navigué …

– Oullah !!! Mais qu’est ce que tu me chantes ! Mais c’est tout le contraire… Le P’tit Marcel y fait rien que naviguer !!!

– Ah bon ???

– Ben oui mon gars, enfin quoi, t’étais pas à St Victor pour l’Ascension ???

– … euh ben non… Pourquoi ?

– Pourquoi, pourquoi… mais tête de noeud, tu l’aurais vu fendre les flots le P’tit Marcel !!!

Ah ça il faut dire qu’il y avait du beau linge sur le plan d’eau  ! Toute la fine fleur des bras cassés de la bidouille des voileux kayakeux  qui s’était donné rendez vous sur la retenue de Grangent à côté de Sainté.

– Ah mince j’ai raté ça !

– Oui Môssieur et il y avait même des huiles… Le boss des gonflants en personne !

– Pas possible… Tu veux parler d’Andy ??

– « Monsieur Andy » tête de noeud, soye poli ou j’te claque le beignet.

 

– … ben mince alors mais pourquoi tu critiques ma chanson ?

– Mais biscotte le P’tit Marcel il a fait rien que naviguer tout le temps !!!

– Nan ???

– Et ouais mon gars, mais faut dire que son vaillant capitaine, le Glaude, il a de qui tenir, son papa spirituel c’est Tonton Marcel, un sacré vieux briscard qui te transforme en deux coup de cuillère à pot n’importe quelle épave de canoé en trimaran au long cours. Un sacré scieur de long de flotteurs de planche à voile… Ah sont pas fières les Dufour du dernier millénaire : vite fait bien fait, les voilà transformées en flotteurs de multicoque des familles…

Alors le Glaude, il est insatiable…  et vas y que je te visse, que je te coupe, que  je te couds, que je te perce…. Et la nave va !

 

– Tiens au cas où t’aurais besoin d’accastillage demande au Glaude : il t’indiquera le meilleur schipchandler de Roche La Molière : « Intermarché » que ça s’appelle, tu es sûr d’y trouver les meilleures bômes télescopiques au rayon manches à balai…

– Ah ça oui Le P’tit Marcel c’est un fichu sacré bon barlu, et pas feignant avec ça ! Il fallait le voir naviguer dans les gorges de la Loire entre les châteaux à se tirer la bourre avec les autres kayaks et canoës à voile…

– Et dire que j’ai raté ça …

__________________

nb : toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait pas mais alors vraiment pas, fortuite.


Jan 8, 2011 - L'os à voile    No Comments

Vous z’en avez pas marre…

… d’acheter tous les mois de belles revues nautiques en papier glacé remplies de beaux gros bateaux que vous n’aurez pas les moyens d’acheter et encore moins de caser dans un port (je sais j’en ai plein mon garage de ces revues !)
Arrêtez de gamberger surdes plans foireux que vous ne réaliserez jamais mais pour le prix de quelques abonnements, bricolez vous un vrai bateau pour vraiment naviguer !!!
Soyez un peu démerdards, chiner, dénicher tout ce qu’il faut pour fabriquer un véritable petit voilier.
Tonton Marcel nous montre comment avec peu de moyen, de l’huile de coude et beaucoup d’imagination on peut véritablement larguer les amarres !
Et dernière chose : n’allez pas faire les marioles : inutile de traverser l’Atlantique ou d’entreprendre des navigations dangereuses hors des limites raisonnables ou par des vents trop forts .
Sur un petit bateau on navigue avec un gilet, on embarque le matériel de sécurité obligatoire on ne sort qu’avec « le temps du bateau » et vous verrez comme le bonheur sur l’eau est accessible !
et maintenant régalez vous et puisez l’inspiration avec les cahiers que tonton Marcel  met généreusement à notre disposition (ah le brave gars que notre Marcel, non vraiment j’en ai la larme à l’oeil non de d’là…)
Nov 9, 2010 - L'os à voile    No Comments

Les bidouilles de Tonton Marcel

Marcel, toujours aussi altruiste (*), nous fait profiter de ses dernières « bidouilles » :

« Je continue à « bidouiller » des améliorations tous azimuts. Ayant réglé les problèmes d’insubmersibilité, de stabilité et d’allure » au près » grâce aux « flotteurs dérives »

Je me concentre sur les voiles, mes remorques routière et de mise à l’eau.

J’avais récupéré des voiles qui se montent sur des mâts courbes et je ne savais comment m’en servir.

Grâce à une photo envoyée par un copain (il s’agit d’une photo du commandant Hasler rescapé d’un commando Britanique qui avait fait sauter des bateaux nazis dans le port de Bordeaux et qui a organisé la première « transat »), j’ai eu une bonne idée.

Au lieu d’enfiler la voile sur le mât comme avec une longue board sur un mât droit, le mât est « la corde » par rapport à la tranche d’attaque de la voile « l’arc ». Sur le parcourt du mât j’ai fixé sur la toile des colliers de corde grace à des gros « oeillets » en plastique qui n’attaquent pas la voile. A l’horizontal , j’ai laissé les raidisseurs d’origine (d’ou l’aspect voile de jonque). Cela m’a donné d’excellents résultats avec un très faible vent, reste à faire le test avec un vent plus fort ce que je compte faire jeudi ».

Et voilà ! Admirez le travail Messieurs Dames ! Merci Marcel

N’oublions pas que des voiles comme ça, on en trouve facilement pour une bouchée de pain. A certes, on est loin des machines rutilantes de la route du Rhum mais je ne critique pas, les deux sortes de navires me font rêver !

(*) de Schubert

Pages :12»

dacosavoile

 
%d blogueurs aiment cette page :