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Mar 15, 2015 - Cogito    No Comments

Ignorance…

Quand le père Hugo s’écriait devant l’Assemblée nationale, le 11 novembre l848: «Quel est le plus grand péril de la situation actuelle? L’ignorance, l’ignorance plus encore que la misère… c’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau confus des multitudes… Le jour où l’ignorance disparaîtrait, les sophismes s’évanouiraient.»

Comme ces mots résonnent avec fulgurance dans notre époque !

De l’ignorance crasse de nos islamistes gluants de sang, Khmers rouge de misère d’un Islam de cauchemar, assassins d’enfants chrétiens d’orient et de nos caricaturistes rigolards et blasphémateurs jubilatoires.

Ignorance, ignorance crasse. Désespérance de l’ignorance.

Que l’Islam peut être beau sous la coupole de ses grandes mosquées… Comment ces sinistres abrutis ont-ils pu brûler la mémoire de l’Afrique… Timbuktu … Ne restera-t-il qu’un film ?

Pour moi des images et des sons…

Résonne encore dans ma tête l’appel à la prière dans la nuit d’Ankara et les tambours du ramadan. Minarets des petits villages d’Anatolie perdus perçant le moutonnement des collines aux couleurs de paille, aux détours de la piste que nous parcourions en vélo avec mon pote Christophe tandis que les Kangals des bergers nous coursaient le croc menaçant…

Ignorance. Ignorance toujours et encore, mère de la frilosité qui nous conduit à cette absurde inscription du principe de précaution dans notre Constitution en 2005 nous condamnant à sacraliser la nature à et rejeter les risques majeurs sur la science….

Ah Hugo si tu pouvais revenir pousser un grand coup de gueule dans notre hémicycle …

Faute de grives on a des merles … «Oui à la science pour tous!» nous lance Claude Allègre dans son dernier livre « Toujours plus de science pour tout le monde, chez Fayard ».

Claude Allègre… le meilleur ministre de l’Éducation Nationale que nous n’ayons jamais eu ! Las… si peu politiquement correct, harceleur de mammouth patenté, rebrousseur de poil de syndicalistes, chicaneur d’écologistes de salon.

Claude Allègre dont un jour on reconnaitra la clairvoyance, le bon sens, l’esprit scientifique triomphant. Dans notre France frileuse les OGM, dont nul n’a jamais démontré la dangerosité, font peur, comme le gaz de schiste, alors qu’il crée des emplois en grand nombre aux États-Unis tout en permettant de baisser considérablement les coûts de l’énergie et de permettre le progrès… Qui se souvient que la vitesse des premiers trains à vapeur allait irrémédiablement condamner à mort de par leur vitesse les voyageurs inconscients…

Non ce n’était pas mieux avant ! Oui il faut vacciner nos enfants, oui je me réjouis de l’électricité nucléaire qui me permet avec mon VAE, mon vélo électrique, d’escalader avec vigueur les bosses en m’évitant de recourir au SAMU en parvenant au sommet du col !

Oui à la science, sus à l‘ignorance… Oui à une écologie scientifique porteuse d’un nouveau rêve, à l’imagination… au progrès.

Alors oui cet l’avion solaire du fantastique Bertrand Picard, le petit fils de Tournesol, enfin du vrai … Auguste Picard.

Le tour du monde… Phileas Fog a bon dos … Désormais ce n’est plus qu’une affaire de quelques heures pour le pékin moyen disposant d’une banale carte de crédit moyennement approvisionnée…

Oui mais voilà un tour du monde sans pétrole c’est une autre affaire…

Un tour du monde à vitesse de diligence, avec l’énergie du soleil… Mouais… Voilà qui me branche…

Et puis plus haut plus loin … Philae  le petit robot sagement posé sur sa comète Tchourioumov-Guérassimenko… Tchoury pour les intimes… Et qui continue de nous livrer les secret de l’origine de notre univers.

Oh bon sang comme la science possède cette propension de nous extraire de la boue du quotidien pour nous propulser dans le rêve en terrassant l’ignorance.

Acomètissage…

Sur terre on « atterrit », sur la lune on « alunit » et sur une comète ? On fait comment ? On « acomètit » ??

Demain c’est le grand jour…

La formidable petite caluchette de l’espace, Rosetta après des millions de kilomètres a fini par rejoindre sa cible, la comète Churyumov-Gerasimenko. Elle ne la lâche plus, lui file le train, la mitraille de photographies, que, bonne fille elle nous transmet jour après jour.

Mais demain c’est le pompon … Rosetta va poser sur la comète le module Philae…

Bon me direz-vous… et alors ??? A quoi bon poser un zinzin en ferraille sur un gros glaçon pas bien ragoutant qui file à toute vapeur dans le vide interstellaire en se cramant la couenne à la chaleur du soleil ?

Ah oui mais voilà, le glaçon en question trimballe dans ses basques probablement toutes les soluces des mystères du monde. Mince alors… Toutes les photocopies des plans de l’origine du monde, du grand coup de klaxon dans l’univers au commencement de tout. Oui mes lascars, tous les bouts de molécules et les atomes du grand Lego de la vie. Rien que ça … Merde alors…

Alors oui, franchement cette quincaillerie des étoiles c’est quand même fichtrement plus essentiel que toute les misérables couillonnades politico pipolo médiatiques que nous chuintent les chaines d’info à longueur de JT…

Demain vers 16h35 dans mon Canopé avec les copains du groupe Orion j’aurai mes yeux d’enfant pour assister en direct à l’acometissage de Philae sur Churyumov-Gerasimenko….

 

Juin 13, 2014 - Cogito    No Comments

Chronique d’une balade annoncée (11) : on fignole !

Suite à la balade de test du dernier weekend voici les dernières améliorations et modifications… toujours sur le vélo :

Plus de glacière ficelée sur le porte bagage avec le T bag de Brompton, avantage : accessibilité maximum pour le bidon d’eau, la bouffe, le téléphone, les cartes routières …

Et coup le bidon facilement accessible :

Et le support d’appareil photo sur le guidon est arrivé :

Et le rétro de mon grand vélo qui passe sur le Brompton, de plus le miroir se démonte facilement et trouve son utilité sur le kayak… En effet sur le Rhône il permet de jeter un coup d’oeil en arrière pour surveiller les péniches que l’on entend pas forcément arriver !

Mai 3, 2014 - Cogito    1 Comment

Chronique d’une balade annoncée (6) : retour sur l’itinéraire.

Ma première idée c’était la Loire dans le secteur Tours Angers pour combiner navigation et pistes cyclables de la « Loire en vélo ».

En navigation pas de problème je pourrais même encore charger la barque.

La difficulté c’est plutôt la partie vélo où il ne me faut pas trop de côtes avec mon attelage ! Sur le plat pas de souci ça roule très bien par contre dès que la pente s’élève, les choses se compliquent !

Bon je vais alléger le matériel mais pas question de rogner sur le confort !

Ensuite soit je laisse ma voiture dans un camping et je descends sur plusieurs jours d’une traite puis retour en vélo. Donc bivouacs et/ou campings au bord du fleuve. Ou bien navigation et vélo en alternance pour pouvoir gagner un camping tous les soirs (en ayant ainsi la possibilité de m’éloigner de la rivière.

Évidemment avec un camping tous les soirs on résout le problème du ravitaillement et de l’eau à trimbaler : plus besoin de grosses réserves.

Entre Nevers et Orléans j’ai déjà navigué deux fois donc peut être attaquer la descente plus en amont par exemple en mettant à l’eau à Pouilly sous Charlieu en dessous de Roanne direction Digoin et plus… Pas de parc donc plus facile pour les bivouacs …

Après bien sûr on peut penser à une autre rivière ou fleuve… Pourquoi pas le Rhône ? Mais beaucoup de portages et les coins de bivouac ne sont pas évidents…

Bon on va continuer à gamberger …

Mai 3, 2014 - Cogito    2 Comments

Chronique d’une balade annoncée (5) : histoire d’eau.

Il y a une chose qui m’énerve un peu c’est de devoir trimbaler de l’eau douce alors qu’il y en a plein sous le kayak !
On pourra rétorquer que navigant sur la Loire la civilisation est proche et que l’on peut ravitailler facilement chez l’autochtone !
N’empêche qu’un filtre de style Kadadyn me fait envie !

Bon pour une rando de quelques jours c’est surement un peu excessif ! Mais bon, pour l’instant j’ai juste le nez collé à la vitrine !

En fait cela me rappelle mes années en Afrique de l’Est. L’eau  bien sur n’était pas potable, le cuistot faisait d’abord bouillir la flotte puis celle ci passait dans un filtre à bougies, une grosse marmite émaillée. Ça mettait des plombes à passer mais au bout du compte on avait une eau potable…

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dacosavoile

 
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