Tagged with " Yakkair"
Août 1, 2013 - L'os à voile    No Comments

L’intendance suivra …

Bloqué pour raison familiale et en attendant de naviguer j’en profite pour commencer à caser la logistique « rando confort » dans mon attelage Brompton/Chubby/Nomad.

Voilà telle qu’elle est là, la remorque contient :

  • Le Nomad,
  • La voile,
  • Le siège,
  • les pagaies
  • le sac de couchage,
  • le matelas gonflant,
  • un oreiller gonflable
  • la pompe et ses raccords,
  • le gilet de sauvetage
  • le siège pliant pour le bivouac,
  • la tente
  • un hamac

le tout accuse 35 kg (pour 40 autorisés pour la Chubby)

Manque encore les fringues qui iront dans un sac étanche sur le dessus de la Chubby et la bouffe popote etc sur le vélo.

Pour la flotte je trouve aberrant de trimbaler des bouteilles d’eau alors que celle ci coule en abondance sous le kayak aussi je pense que je vais investir dans un filtre à pompe manuelle, probablement un Katadyn.

Affaire à suivre !

Juil 10, 2012 - L'os à voile    3 Comments

Les tripoux du bout du monde…

Après un premier essai du « Nomad » sur le plan d’eau du Grand Large à Lyon « à vide » il était temps de tester la bête en condition rando.

C’est chose faite sur le lac du barrage de Grandval sur la Truyère dans le Cantal. Si Grandval n’évoque pas grand-chose, Garabit et son célèbre Viaduc sera beaucoup plus évocateur !

Viaduc de Garabit sur la Truyère

Viaduc de Garabit sur la Truyère

Le plan d’eau est très vaste plus de 15 km du Viaduc jusqu’au barrage plus les bras qui remontent sur de longues distances, bref de quoi faire ! Avec les dernières pluies le lac est bien plein donc tout va bien.

Seul problème pour bivouaquer les endroits ne sont pas nombreux en raison du relief et des pentes très abruptes peu propices pour installer une tente…

Nous partons à deux bateaux : mon Yakkair One et ce fameux prototype de Nomad prêté par Andy avant son lancement officiel au salon nautique de décembre.

Les deux bateaux

Les deux bateaux

Côté navigation la bonne impression du bateau se confirme. Le bateau est plus agréable à mener  que le Yakkair : la glisse est excellente et la progression à la pagaie franchement aisée. Face au vent, le fardage  n’étant pas trop important  la remontée est facile (5 à 8 km/heure  de vent en plein dans le pif) pas de vagues si ce n’est le clapot généré par les bateaux à moteurs…

Prototype « petit » Nomad

Concernant l’emport … il n’y a pas photo ! Derrière et devant le siège deux grandes places pour embarquer tous le matériel de rando contenu dans le Yakkair one plus un supplément d’équipement et la possibilité de charger plusieurs jours de vivres. Bref un bateau idéal pour des randonnées en solitaire ou à plusieurs bateaux. La seule raison qui pourrait me faire préférer le Yakkair c’est la possibilité avec ce dernier de pourvoir gérer une plus grande autonomie pour le retour au point de départ en en utilisant les transports en commun en cas de descente de rivière (voir post précédents). Avec ce Nomad il faut déjà deux sacs pour le bateau. On peut être bricoler une petite remorque en emportant un chariot de portage qui peut se révéler utile en rando (inutile avec le Yakkair)… à voir…

Séance gonflage

Donc le samedi en fin d’après midi nous partons de la base nautique juste après le viaduc. Mon frère Olivier en meilleure condition physique que moi semble à la peine dans le Yakkair. Mon bateau est plus chargé mais glisse beaucoup mieux. Il est vrai que je suis avantagé par une pagaie au manche en carbone bien plus légère que la pagaie Bic en 4 parties qu’utilise Olivier. Le lendemain j’aurai un peu plus de mal car le bateau était un peu sous gonflé (la flemme de vérifier et de regonfler au départ) : résultat une perte sensible au niveau performance ! Le Yakkair lui comme sur la Loire n’avait pas perdu un poil de pression !

Après une remontée face au vent en direction du barrage, nous virons dans le premier « fjord » sur la droite pensant rejoindre le château d’Alleuze, en fait nous avons tourné trop tôt mais comme l’heure avance nous nous continuons la remontée dans l’espoir de trouver un endroit pour bivouaquer. Hélas les pentes sont raides, le relief escarpé et il faut continuer…

Enfin nous arrivons à l’extrémité ou le lac se transforme en torrent et nous trouvons enfin un terrain plat pour nous installer.

Bivouac

La guerre du feu…

Pour la tambouille du soir il faut dire qu’Olivier n’a pas fait les choses à moitié ! Dame nous sommes en Auvergne donc au menu : Tripoux, aligot, langue de bœuf, Cantal »entre deux », côte du Rhône, pastagas pour l’apéro, Catçaça pour le dijo (ça vient du Brésil), fruits, café… Le tout en quantité raisonnable…

Menu « auvergnat » !

Dame un homme ça pagaye donc ça mange. (et p’y c’est tout).

En fait l’endroit s’appelle, ça ne s’invente pas « le bout du monde » et nous ne sommes pas loin de Saint Flour.

Le bout du monde …

Nous passons une nuit tranquille ou presque : orage carabiné, grosse pluie puis une fois celui-ci calmé, des bruits dans l’eau incroyable à croire que des hordes de bestioles viennent s’abreuver… En réalité non, nous découvrirons au matin que ce sont des carpes qui frayant et sautant dans la flotte sont à l’origine de ce raffut…

Franchement on se demandait ce que c’était … Enfin au bout du monde, on peut s’attendre à tout…

Le matin…

Au matin frais et dispos, nous découvrons un pêcheur qui s’est installé au petit jour et avec qui nous faisons connaissance et partageons le café du matin. Le lac semble fumer, le ciel est resté couvert et une sorte de bruine tombe transformant cet endroit assez étroit en paysage canadien ou fjord nordique au choix… Le bivouac est vite plié et nous remettons à l’eau en douceur pour ne pas gêner le pêcheur.

Bivouac après la nuit d’orage…

Appareillage en douceur !

Dans un coude, sur la berge Olivier aperçoit une biche qui disparait aussitôt dans le sous bois.

Un peu plus loin, à l’occasion d’une escale technique ce sont des giroles en quantité qui vont rejoindre les cales du navire !

Girolles

Comme je le disais mon bateau est un peu sous gonflé et les performances s’en ressentent (non non ce ne sont pas les tripoux et l’aligot !!!) Comme il fait moche j’ai revêtu ma combinaison sèche que j’apprécie toujours autant pour son confort. Nous revenons donc tranquille vers le point de départ et poussons jusqu’au Viaduc.

Passé celui-ci, la Truyère est toujours navigable et il est possible de remonter encore plus haut. Autrement dit ce lac autorise de belles navigations et d’innombrables  découvertes.

Le ciel s’est dégagé et nous nous pouvons sécher les tentes avant de les replier.

Mais le temps est compté je ne suis pas (encore…) en vacances et je dois rentrer le soir sur le Puy. Nous en profitons une fois le matériel rangé pour aller en voiture voir à quoi ressemble le lac côté barrage puis nous poussons jusqu’au château d’Alleuze et finissons par faire le tour entier du lac (que nous ne voyons guère car la route ne longe celui-ci qu’à de rares endroits).

Château d’Alleuze

Conclusion : un très vaste plan d’eau, des paysages magnifiques mais peu d’endroits pour bivouaquer (nous en avons quand même repéré un certain nombre et une expédition « kayaks à voile » serait envisageable sur plusieurs jours ! Avis à la bande de bras cassés qui compose le groupe des voileux en kayak !!! 

Enfin ce prototype Nomad apparait comme un excellent compromis pour naviguer très confortablement en rando solo avec une sécurité accrue. Par rapport à la dernière rando sur la Loire avec le Yakkair j’avais emporté entre autre : une tente plus grande, des sièges, un hamac et j’avais encore de quoi charger ! 

Ah si j’oubliais que, bien sûr, j’avais ma voile que j’utilise systématiquement au portant mais c’est certain que j’adapterai un gouvernail sur ce bateau chose que je n’ai pas cru devoir réaliser sur le Yakkair.

Juin 10, 2012 - L'os à voile    1 Comment

Essai d’un Nomad sur la mer des Sargasses !

J’avais grande envie d’un petit bivouac d’un soir sur le lac du Bourget mais le temps m’était compté puisque je tenais à repasser par St Michel pour aller voter le dimanche…. et surtout l’occasion m’était donnée de tester « un Nomad » prêté par Andy.

Lors de la rando sur la Loire mon Yakkair one m’avait  donné entièrement satisfaction mais il faut bien le dire au limite de l’exercice et en mon fors intérieur je m’étais dit qu’un bateau légèrement plus grand m’aurait permis d’embarquer quelques bricoles de plus et surtout de mieux répartir la charge (au grand bénéfice de la sécurité).

En raison des pluies récentes, le Rhône ayant un débit assez important et le vent étant du nord, je préfère prendre la direction du plan d’eau du Grand Large à Lyon, mon ancien terrain de jeu à l’époque où je régatais en habitable.En effet pagayer comme un forcené pour remonter le courant avec le vent dans le pif ne me semblait pas des conditions optimales pour tester un nouveau bateau !

A 45 mn de la maison je retrouve donc un plan d’eau connu, le temps est calme, ciel couvert avec quelques embellies et un vent de nord léger et irrégulier. Beaucoup de monde sur l’eau : dériveurs, planches, multicoques, aviron, pêcheurs en barque, des kayaks également dont un groupe qui joue à une sorte de water polo en kayak…

Le bateau est bien plus grand que le Yakkair et permet de bien répartir le matos de rando. Mais pour cette première fois je navigue à vide. J’étrenne également mon nouveau siège ergo qui m’assure un confort appréciable pour mes vertèbres en compote…

Le bateau reste léger mais encombrant et pour une manipulation aisée au sol, l’usage d’un chariot s’avère indispensable et je prends donc le chariot du Klepper pour le coup presque surdimensionné.

Très bas sur l’eau, le bateau offre peu de prise au vent, le pagayage est aisé et le rythme de croisière est soutenu, sans effort.

Rencontre du 3ème type.... il est pas beau celui là ?!!

La navigation est très agréable mais surprise, le plan d’eau est envahi par des algues qui lui donnent par endroit un petit air de mer des Sargasses ! Les voiliers doivent contourner certaines zones pour ne pas s’empêtrer dans cette indésirable végétation…

Pas de problème avec le kayak ! Naturellement j’ai gréé la voile Bic et le comportement sous voile est parfait même si un safran serait le bienvenu !

Bilan : une balade de 7,5 km sans effort sur un plan d’eau calme. L’envie est très grande de partir en rando, plus de problème pour le matériel … et l’idée d’embarquer le Brompton associé à une petite remorque pour une autonomie totale commence à refaire surface …

Affaire à suivre !

Ah quand même, il est plus grand !

 

Mai 24, 2012 - L'os à voile    2 Comments

La rando confortable en Yakkair : oui c’est possible !

Le Yakkair One est un (tout) petit bateau, alors vouloir randonner dans de bonnes conditions de confort pourrait s’avérer une gageure.

Et bien non ou plutôt oui c’est possible !

J’avais étudié le problème et testé la faisabilité de la chose … restait à vérifier en conditions réelles, c’est chose faite après une randonnée de trois jours sur la Loire en autonomie.

Je rappelle que le cahier des charges prévoyait autonomie, légéreté et confort !

Autonomie pendant la rando mais aussi avoir la possibilité de transporter tout le matériel et la logistique par une personne seule pour revenir au point de départ. Ici ce dernier point n’était pas crucial puisque une navette était prévue pour revenir à Beaulieu.

Côté confort je tiens à un couchage confortable donc avec un matelas pneumatique !

Détaillons maintenant l’inventaire :

Côté navigation : Le bateau lui même, sans aucune modification, le siège est d’origine, je voulais un siège à dossier haut mais pas moyen de l’acheter sur le site … pagaie double, voile Bic, un bout d’amarrage, un nécessaire de réparation minimum en cas de crevaison, la pompe et ses raccords, le sac du bateau (qui servira de sac à bagages), un petit coussin gonflable pour améliorer le confort du siège

Camping : tente 2s décathlon 1 place, sac de couchage, sursac (non utilisé) matelas pneumatique épais, oreiller compressible,1 petite couverture en laine polaire.

Intendance : une glacière souple qui contient : nourriture pour trois jours au moins : plats cuisinés déshydratés, barre céréales, 1 saucisson, pain campagne tranché, dosettes café et sucre, tube lait concentré, brioches, bananes, barres chocolat (Mars), soupes en sachet, compotes en mini gourdes, du sel, un réchaud gaz et une recharge, une mini popote, un couteau avec couverts de randonnées, 2 bouteilles d’eau d’1,5l.

Vêtements : combinaison sèche (portée tout le temps en navigation) + un gilet de sauvetage,  bottines en néoprène,1 pantalon de jogging, 1pantalon de toile légère, 1 short, 2 tee shirts, 1 polaire, 1 sous vêtement genre Damart, 3 paires de chaussettes, 1 training avec capuche, 1 K Way, 3 calbutes, 1 paire de chaussures légères,1 bonnet de laine.

Divers : trousse de toilette : brosse à dent, dentifrice, anti moustique, savon écologique, mini trousse de secours, quelques médoc pour le lumbago (au cas où…) Vu la météo la crème solaire était restée dans la voiture…  1 serviette de toilette en micro fibre, appareil photo , Iphone (GPS)  et pochette étanche, papiers identité, lampe électrique à recharge manuelle, clé de la voiture ,1 pelle de bivouac, 1 paire de lunette de soleil (en plus de celles de vue), PQ.

Contenants : le sac du bateau – 2 sacs étanches et un petit bidon étanche.

Chargement : le sac à dos du bateau contient l’essentiel : glacière, matelas, sac de couchage, pompe – Il est fixé très rapidement à l’arrière du bateau en trois points : les mousquetons du sac à dos sont pris sur les anneaux du siège et un gros mousqueton relie la poignée du haut du sac à la poignée arrière du bateau. Le sac des vêtement est glissé sous le pontage avant, le petit bidon est entre mes jambes accessible à tout moment, le deuxiéme sac étanche avec quelques bricoles (les chaussures de ville !) soit entre mes jambes soit sous le pontage arrière; la tente est glissée entre le sac du bateau et le siège et se transforme un dossier ROYAL !

Je crois que je n’ai oublié et cela donne ceci :

Comme on le voit le bateau est bien chargé et l’équilibre semble précaire… C’est certain que le bateau s’enfonce un peu dans l’eau sur l’arrière. Pourtant si je ne m’aventurerais pas en mer ou en eau agitée avec un tel chargement à aucun moment je ne suis trouvé en difficulté et pourtant le courant était fort avec quelques petits passages légèrement tumultueux. Bien évidemment j’ai passé la glissière de Dampierre sans le sac pour ne pas risquer le diable, je précise que tous les sacs, bidon, pagaie etc sont assurés par des bouts avec mousqueton.

Bilan : et bien sommes toutes pas grand chose à revoir, l’ensemble était plutôt satisfaisant. En fait le plus encombrant et le plus embêtant je pense que c’est la nourriture. Au delà de trois jours il faudrait envisager des ravitaillements.

Ce qui peut être amélioré: réduire la taille du matelas peut être avec un modèle du type Néoair ? Prévoir un moyen de recharge (solaire, manuel ?) pour le téléphone si utilisé en GPS (j’avais oublié ma batterie extérieure). J’aimerais un petit siège pour le bivouac : pas toujours facile s’asseoir pour cuisiner ou manger (surtout quand on mal au dos !). J’avais oublié ma liseuse pour bouquiner.

Peut être prévoir un mini chariot pour d’éventuels portages du bateau gonflé et pour le transport des bagages une fois le tout replié. A condition d’avoir épuisé toute la nourriture tout peut être transporté à dos d’homme à l’arrivé !

Remarque mon Yakkair en est à sa troisième saison et sans en avoir une utilisation intensive il est quand même pas mal sorti. Malgré cela il est toujours dans son état initial, pas de perte de pression, je me suis contenté de dégonfler le plancher le soir pour vider l’eau embarquée, c’est tout !

J’ai bien apprécié ma combinaison sèche achetée cet hiver. Pas trop chaud en navigation y compris en phase de pagayage intensif et un grand sentiment de sécurité en cas de passage au bouillon. Je ne crains pas la pluie non plus et sitôt arrivé je me retrouve habillé sec y compris les pieds ! Par contre je prends très grand soin des chaussons en latex, j’évite de trop marcher avec …

 

Juin 12, 2011 - Cogito    No Comments

Essai Yakkair avec matos de rando

La Yakkair one n’est pas un gros porteur aussi j’ai laissé tomber l’idée d’embarquer un vélo pliant pour prolonger le voyage à terre…

Par contre je conserve l’idée de pouvoir tout transporter, kayak et matos de rando, une fois le tout plié.

Il est vrai que si on restait dans la philosophie du Yakkair le matos de rando devrait se réduire à sa plus simple expression : un sac de couchage… et encore.

Mais comme j’avais mis l’option confort… Le résultat en « chambre » semblait prometteur, tout tient dans le kayak, restait à tester sur l’eau pour voir le comportement du bateau.

Essai concluant ce dimanche 12 juin sur  lac de Naussac (près de Langogne) plan d’eau calme, pas de vent le matin et un bon thermique l’après midi. Mise à l’eau vers 11h et retour à 18 h.

Alors allons y , une remarque au passage les photos sont parfois trompeuses et ne reflètent pas exactement la réalité (volume par exemple).

Donc tout ce qui était sur la photo du Kayak dans l’appartement s’est retrouvé sur l’eau toute la journée (encore une fois conditions que l’on peut qualifier de calmes).

Première chose : le kayak était très manoeuvrable, j’ai pagayé toute la journée sans problème avec même parfois un petit vent de face

Quelques remarques sur le matériel embarqué :

– la tente : j’hésitais entre une petite tente de rando très légère et une tente D4 2 secondes : et bien mon choix est définitif je prends la 2 secondes ! D’abord je n’arrive pas à remettre la main sur la première mais surtout j’ai placé la tente derrière le siège et alors là, miracle : le confort est extrême !!! C’est simple j’en viens presque à penser que je vais naviguer avec tout le temps !!!! Le dos est bien appuyé sur la tente qui trouve bien sa place (voir photos)

– Le matos de couchage : placé dans un sac étanche il ne gêne pas et question matelas le gros matelas gonflable ne prend pas beaucoup de place (moins qu’un auto gonflant) avec un confort « comme à la maison »… Reste la solution d’utiliser le plancher du Yakkair. Je ne suis pas chaud, d’abord et c’est son avantage c’est une planche de bois ! On peut le dégonfler un peu mais il ne vas rester grand chose et puis je crains de l’esquinter…

– Le sac à dos de transport du Yakkair  va pile poil sur l’arrière du bateau et s’accroche avec trois mousquetons, une fois en place il offre un intéressant volume de rangement (sur les photos il semble imposant mais c’est surtout du volume, pas trop de poids).

– Je retiens l’idée d’un sac étanche sous les genoux qui doit encore améliorer le confort et centrer les poids.

– les affaires de toilette c’est juste une serviette, un savon de Marseille, une brosse à dent…

– Les fringues : je vais revoir la liste et prévoir le minimum.

– L’iPad c’est pas une vanne, ce n’est pas encombrant et c’est une mine d’usages et de services (mais ça c’est un autre sujet !)

– Quant à la voile je n’imagine pas une seule seconde de m’en passer (c’est simple elle fait partie de l’équipement de base du bateau !)

Le tout est transportable à dos d’homme donc possible de revenir au point de départ par un transport collectif ! Autonomie totale !

Juin 11, 2011 - L'os à voile    9 Comments

Rando avec Yakkair one ???

Bivouaquer deux ou trois nuits en descente de rivière me tente bigrement mais le cahier des charges que je me suis fixé est assez compliqué :

  1. je veux utiliser le Yakkair One
  2. je veux un minimum de confort
  3. je veux un maximum de simplicité

1 Le Yakkair one pour sa simplicité, son poids mini et sa voile Flip flap

2 le confort : une tente (ou un sur sac pour la belle étoile) mais un matelas pneumatique correct et un duvet. De quoi casser la croûte chaud, s’habiller et se changer, un minimum d’affaires de toilettes.

3 Simplicité le tout doit être transportable par le bonhomme seul histoire de regagner un point de départ en empruntant train ou bus. Donc il faut aussi pouvoir embarquer  la bouffe, une popote minimale, des fringues, papiers, appareil photo et cerise sur le gâteau l’iPad histoire d’embarquer un GPS, des bouquins, un lien internet, la télé, la radio, des infos multiples etc.

Alors au boulot, en principe j’ai tout ce qu’il faut, il suffit de me transformer en Jivaro réducteur de tête pour optimiser tout ça…

Alors résultat des courses après une journée de cogitation, quelques courses pour compléter l’équipement, voilà ce que ça pourrait donner :

Bon sur cette photo tout y est ! et le kayak ne me parait pas trop surchargé et me semble navigable :

Inventaire :

  • le kayak et sa voile flip flap,
  • dans la pointe avant : 2 litres d’eau,
  • derrière le siège un matelas pneumatique,
  • sous le pontage arrière dans un sac étanche : duvet, oreiller compressible, sur sac,
  • dans le sac du Yakkair attaché par trois mousquetons sur le pontage arrière : sac étanche avec les fringues (calbute, polaire, tee shirt chemise légère anti coup de soleil, fumantes, pantalon, short), hamac, pompe,popote, gaz, bouffe, affaires de toilette (serviette, savon, brosse à dent, crème solaire, aspirine, pansements, antimoustique),
  • sur le sac : tente D4 1 place,
  • dans le bidon : les papiers, l’appareil photo, lunettes,
  • dans une pochette étanche commandée chez Pearl diffusion (10€) : Ipad…

Détail du matos :

Détail cuisine :

Bon et le tout plié dans le sac du Yakkair (avec le gilet et la tente accrochés dessus) + un sac de voyage avec tout le reste du bardas. Je ne  ferais pas des kilomètres avec mais c’est possible de porter tout ça …

(le sac de voyage vide tient dans le sac Yakkair)

Autonomie disons deux nuits …

J’oublie sûrement quelque chose… ah oui, si  :

 

Bon je crois que je vais tester la navigabilité du Yakkair avec tout le fourbi demain sur le lac de Naussac. Ensuite il faudra attendre la mi juillet pour titiller la rivière pour de vrai !

à suivre…

Nov 7, 2010 - Cogito    No Comments

Une voile pour le Yakkair

La voile confectionnée à la hâte avec les moyens du bord c’est à dire de récupération avait sommes toutes donné satisfaction. L’objectif de disposer d’un gréement de propulsion pour les allures portantes était atteint.

Il restait à modifier quelques détails :

L’articulation de départ un tuyau de robinet de caravane,

 

 

 

Les mâts c’est à dire les cannes à pêche sont renforcés à la choucroute polyester à la base et terminés par un embout de latte

Enfin la voile elle même confectionnée avec de vieux ponchos avait tendance à se déchirer aux coutures, heureusement que le sparadrap de la boite à pharmacie italienne de Marie avait permis de rafistoler au fil des étapes !

Donc direction Lyon, « Le cri du Kangourou », magasin de cerfs volants où pour 16 € je me procure 2 m de tissu à spi orange et noir de quoi tailler une belle voile.

Ensuite après une découpe des laizes, Marie prend le relais pour coudre l’ensemble.

Gréement : Sur l’arrière je n’avais au départ placé que deux haubans et pas d’étai sur l’avant. Au premier essai l’ensemble était trop instable, le gréement oscillait et je devais donner de la quête sur l’avant. J’ai donc rajouté un étai double sur l’avant avec un fort sandow : résultat le gréement plié sur le plat bord se déploie d’un coup  et se retrouve ensuite beaucoup plus stable.

La voile pliée se fixe sur le plat bord avec un  des velcros servant à fixer les pagaies et ne gêne pas pour pagayer. Pour envoyer il suffit de lâcher le scratch et sblong ! Le gréement grâce aux sandows sur l’avant se met en place instantanément en position.

Ici sur le lac de St Victor près de St Etienne :

Nov 1, 2010 - L'os à voile    No Comments

Les caprices d’un fleuve

 

Pour lire la suite de la balade nonchalante sur Rhône c’est ici :

Les caprices d’un fleuve c’est aussi et avant tout le très beau film de Bernard Giraudeau dont la musique envoutante m’a accompagné tout au long de ses belles journées d’été…

So long Bernard…

dacosavoile

 
%d blogueurs aiment cette page :