Browsing "Côté professionel"
Avr 3, 2009 - Côté professionel    No Comments

Petit livre de présentation des classes coopératives

Sur le blog-compagnon de l’ouvrage « Apprendre avec les pédagogies coopératives » par Sylvain Connac

Voici un document qui propose une présentation rapide de la classe coopérative, sous le format des petits livres. Il est le fruit d’un travail de réflexion d’enseignants de classes coopératives, expérimentés ou pas, ainsi que de parents d’élèves. Il est à destination de tous ceux qui côtoient pour la première fois une classe coop, qu’ils soient parents, stagiaires, collègues, journalistes ou autres. Pour un savoir plus sur les petits livres, notamment pour le pliage, n’hésitez pas à consulter l’excellent site : Petits livres
A vos pliages !!
Avr 1, 2009 - Côté professionel    No Comments

réduction de la fracture numérique dans les écoles rurales

(site Educnet)Plan de développement du Numérique dans les écoles rurales5 000 écoles rurales vont bénéficier d’ordinateurs supplémentaires, de tableaux blancs interactifs et de ressources numériques pour l’année 2009 à hauteur de 50 millions d’euros. Les documents pour se porter candidat sont téléchargeables sur Educnet.

Plan de développement du Numérique dans les écoles rurales A l’occasion du plan de relance du gouvernement, le Premier ministre a annoncé le 2 février 2009 un effort sans précédent pour les communes rurales afin de renforcer leur attractivité et lutter contre la fracture numérique des territoires.Ce programme, doté d’un budget de 50 millions d’euros, prévoit l’équipement de 5 000 écoles situées dans les communes rurales de moins de 2 000 habitants.
La signature le 31 mars 2009 d’une convention entre le ministère et l’Association des maires ruraux de France AMRF) permet de définir les modalités de coopération en matière de déploiement du plan de développement du Numérique dans les écoles rurales.Les équipes enseignantes des écoles volontaires, ainsi que les communes des écoles concernées, devront répondre à l’appel à candidatures départemental qui sera organisé par l’inspecteur d’académie, DSDEN.Une « école numérique » comprendra notamment des ordinateurs en nombre suffisants (classe mobile), un tableau blanc interactif, un accès internet de haut débit, une mise en réseau des équipements de l’école, une sécurisation des accès internet et des ressources numériques reconnues de qualité pédagogique. Ses éléments sont définis précisément dans le cahier des charges de l’opération.La prise en main des différents matériels est effectuée par les fournisseurs. La formation sera ensuite dispensée par l’Education nationale.

Documents à consulter :

Mar 31, 2009 - Côté professionel    No Comments

Xavier Pons : Sans évaluation on prive les familles d’une politique éducative nationale

Ces jours derniers, on a vu à la fois le président de la République demander une « culture de l’évaluation » à l’éducation nationale et un mouvement de refus des évaluations de CM2. Ce refus est-il une première ou s’inscrit-il dans une tradition française de résistance à l’évaluation ?

Une partie des enseignants a toujours refusé ou critiqué des évaluations standardisées au nom de la liberté pédagogique et pour éviter selon eux toute forme de palmarès des établissements favorisant le développement d’un marché scolaire. Quand les premières évaluations internationales des acquis des élèves de l’IEA ont été lancées ponctuellement en France dans les années 1960 et 1970, ils ont invoqué le risque qu’elles servent à normer le comportement des élèves et à contrôler l’activité des enseignants. En 1988-1989, quand l’équipe ministérielle de Lionel Jospin décide de systématiser les évaluations diagnostiques en CE2 et en sixième, les syndicats ont obtenu du ministère que les résultats par établissement ne soient pas publiés, que leur utilisation reste à l’appréciation de l’enseignant et que leurs résultats ne soient assortis d’aucune sanction.

la suite sur le Café Pédagogique

Xavier Pons

Xavier Pons vient de terminer une thèse tout à fait remarquable sur « L’évaluation des politiques éducatives et ses professionnels. Les discours et les méthodes (1958-2008) », doctorat de science politique, IEP de Paris, 2008.

Il prépare un ouvrage à paraître aux PUF en 2010 : Xavier Pons, Evaluer l’action éducative, Paris, PUF, Coll. Education et sociétés, 2010.

Mar 13, 2009 - Côté professionel    No Comments

Manipulation des statistiques sur les évaluations CM2 ?

Sur le site du syndicat national des personnels d’inspection membre de la FSU :

« Des témoignages nous parviennent de toute la France faisant état de pressions directes ou indirectes des IA-DSDEN sur les IEN CCPD pour gonfler les statistiques des remontées des évaluations CM2. La plupart des instructions données l’ont été oralement, mais certaines instructions écrites nous sont parvenues et confirment les alertes qui nous ont été lancées.

Ces instructions consistent à demander aux IEN CCPD de transformer les fichiers des résultats renseignés par les directeurs d’école, notamment ceux qui ont intégré un code 2 validant des compétences partielles, ou bien à transformer les codes A en 0 ou en 1 pour faire remonter les scores.

Le SNPI-fsu appelle les inspecteurs à ne pas compromettre leur indispensable légitimité professionnelle au sein de leur circonscription, ainsi que la valeur de leur expertise institutionnelle nationale dans des opérations de manipulation des informations qu’ils ont à valider et à transmettre.

Ce genre de pratique déroge à l’évidence à la déontologie la plus élémentaire. Elle met à mal la neutralité du service public et la confiance des citoyens envers la fonction publique. Dans certains cas, les instructions délivrées par les IA-DSDEN s’apparentent à une demande de production de faux en écriture publique dénoncée par le Code de procédure publique et le Code pénal. Dans d’autres cas, les instructions sont accompagnées de menaces sur la carrière, voire sur la réussite au prochain oral d’un concours national de recrutement. Là encore, ce genre de pratique est dénoncée par la morale et les lois et il est susceptible de poursuites judiciaires.

Dans la plupart des cas qui nous ont été communiqués, la même légitimation de l’opération revient, comme l’expression d’une manipulation grossière : « l’académie (ou le département, selon les cas) est classée dernière dans la remontée des résultats des évaluations ; il faut absolument atteindre le niveau national, sinon les sanctions vont tomber (sous-entendu pour le recteur, l’IA-DSDEN, voire les IEN CCPD) ». Stupéfiante course à l’échalote !

Cette information doit être croisée avec les témoignages de plus en plus nombreux qui nous parviennent sur la gestion autoritaire et ouvertement menaçante par le ministère et l’administration centrale à l’encontre des recteurs et des IA-DSDEN. Le limogeage spectaculaire de l’IA-DSDEN du Rhône a été à cet égard l’élément de trop dans cette gestion archaïque, irrespectueuse et contraire aux valeurs de notre république et de la démocratie. Désormais, tous les IA-DSDEN craignent de se voir renvoyés à tout moment. Une rumeur, plus ou moins fondée, nous est très récemment parvenue faisant état d’une « prochaine charrette » (sic). Dès lors, on ne peut s’étonner que certains IA-DSDEN perdent leur sang-froid et se livrent à des pratiques inadmissibles.

Tout cela est le fruit d’une politique éducative inspirée par le culte absurde du résultat avec des chiffres manipulés, par l’autoritarisme et la personnalisation dans la gestion de la fonction publique, une politique qui vise à l’atomisation du service public national dont les relais territoriaux sont mis en concurrence sur le modèle des entreprises privées à but lucratif.

Le SNPI-fsu soutiendra avec force tous les IEN CCPD qui défendront la dignité de leur fonction et celle du service public en refusant de se conformer à des instructions manifestement illégales et de nature à compromettre gravement un intérêt public. De même, conformément à ses statuts, il soutiendra tous les IA-DSDEN qui se verraient menacés ou sanctionnés pour avoir défendu avec courage et lucidité les valeurs du service public. »

Fév 21, 2009 - Côté professionel    No Comments

Départ de l’inspecteur d’académie du Rhône

 » Départ de l’inspecteur d’académie : surprise générale et silence gêné Jacques Aubry a reçu hier soir un arrêté le suspendant de ses fonctions à partir de lundi dans l’intérêt du service.Jusqu’alors, l’inspecteur d’académie du Rhône avait appris sa mise à l’écart par oral, sur convocation téléphonique du directeur des services de l’encadrement du ministère. Celui-ci lui aurait alors indiqué que le recteur Debbasch lui retirait sa confiance après quatre mois de fonctions à la tête des services départementaux de l’Education nationale.« Je suis très surpris d’une décision qui nuit au bon fonctionnement de l’Etat républicain ». Adjoint aux affaires scolaires de Lyon, Yves Fournel est l’un des seuls à réagir officiellement au départ précipité de l’inspecteur.Au ministère comme au rectorat, pas moyen d’obtenir une explication. « Aucun commentaire » d’un côté. Silence radio de l’autre.A l’Inspection, de proches collaborateurs assuraient hier après-midi ne rien savoir de la décision touchant leur supérieur. Ancien recteur de l’académie limogé en mars 2007, Alain Morvan a en revanche vivement réagi : « Je connais bien M. Aubry. C’est un professionnel honnête, loyal, d’une grande droiture ». Avant d’ironiser. « Je conseillerais à son successeur de se contenter de relayer les instructions si farfelues soient-elles, de prendre sa carte à l’UMP et de choisir une chanson de Carla Bruni comme musique d’attente à l’inspection ».Au Snuipp-Fsu, syndicat majoritaire du primaire, c’est aussi l’étonnement. « Nous avions alerté le ministère sur les problèmes de la carte scolaire, mais ceux-ci sont liés à des moyens que l’inspecteur n’avait pas ». Le syndicat avait en effet écrit à Xavier Darcos il y a quelques semaines critiquer la gestion de M. Aubry.Cette situation inédite ne peut se prolonger longtemps. Mardi, le Conseil départemental de l’Education nationale se réunit en préfecture afin de valider les mesures sur les ouvertures et fermetures de classes. Il est en principe présidé par l’Inspecteur d’académie. Sa chaise sera-t-elle vide ? M. F.

Fév 20, 2009 - Côté professionel    1 Comment

L’inspecteur d’académie du Rhône »remercié »…

Une nouvelle surprenante … L’inspecteur d’académie du Rhône, Jacques Aubry, aurait été « contraint de quitter ses fonctions »…

Selon le Progrès, cette décision, non encore actée par décret, a été signifiée à l’intéressé lors d’un rendez-vous au ministère de l’Education nationale mardi 17 février.

Jacques Aubry explique qu’aucune explication ne lui a été donné à part qu’il a perdu la confiance du recteur.

Selon le quotidien, ce départ précipité pourrait avoir été décidé pour sanctionner sa gestion de plusieurs dossiers comme les remplacements d’enseignants, l’application du service minimum dans les écoles ou l’accueil des deux ans dans les maternelles.

Décidément « ça flingue dans le Rhône » on se souvient de l’éviction du recteur Morvan.

ce dernier aurait déclaré :

« Je connais bien M. Aubry. C’est un professionnel honnête, loyal, d’une grande droiture ». Avant d’ironiser. « Je conseillerais à son successeur de se contenter de relayer les instructions si farfelues soient-elles, de prendre sa carte à l’UMP et de choisir une chanson de Carla Bruni comme musique d’attente à l’inspection ».

Fév 12, 2009 - Côté professionel    2 Comments

La constante macabre

Le terme « constante macabre » a été inventé par André Antibi , professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse et à l’école d’ingénieurs Sup-Aéro, directeur du Laboratoire de didactique de l’université Paul Sabatier de Toulouse dans un livre homonyme paru en 2003.« Par «Constante macabre», j’entends qu’inconsciemment les enseignants s’arrangent toujours, sous la pression de la société, pour mettre un certain pourcentage de mauvaises notes.Pour illustrer ce propos, écoutons André Antibi à l’occasion d’ une conférence prononcée à l’ESEN lors d’un module intercatégoriel (inspecteurs, personnels de direction, formation initiale et continue)  « Accompagner l’évolution des pratiques d’évaluation des acquis des élèves » :

Ecouter la conférence :

[audio:http://chronos.campus.univ-poitiers.fr/esen_podcast/mp3/antibi/a_antibi.mp3]

Télécharger

Le site du mouvement contre la constante macabre MCLCM :

Fév 7, 2009 - Côté professionel    No Comments

Etude sur les personnels exerçant dans le dispositif culturel français à l’étranger.

Analyse de la situation actuelle dans le but de lister les catégories (1) dans lesquelles sont placés les enseignants exerçant hors de France.En préambule il convient de rappeler quelles sont les missions assignées aux enseignants exerçant à l’étranger et dans quels cadres ils les exécutent.A – Les missions assignées à ces personnels:On peut relever deux grandes missions à priori distinctes :

  • assurer la scolarisation des élèves français à l’étranger
  • promouvoir la diffusion de la langue et de la culture française

Mais .. .La frontière entre ces deux missions est perméable : dès lors que des élèves étrangers, nationaux ou tiers, fréquentent les établissements prioritairement dévolus à la scolarisation des ressortissants français on retrouve une dimension de diffusion .B – Les cadres (établissements) pour l’exercice de ces missions :Pour la scolarisation :

  • établissements français :
    • de l’AEFE,
    • non conventionnés,
    • de la Mission Laïque Française,
  • établissements étrangers.

Pour la diffusion :

  • SCAC des postes diplomatiques,
  • instituts,
  • Alliances Françaises,
  • universités étrangères.

C- Les positions et statuts des personnels :Il convient d’examiner au cas par cas la situation des personnels exerçant dans chacun des cadres énumérés ci dessus.Pour commencer je me propose de porter un premier éclairage sur la situation des personnels exerçant dans les établissements relevant de l’AEFE.Revue de détails des différents types de « statuts » rencontrés:

La création de l’AEFE puis son évolution sur laquelle je ne reviens pas ici ont abouti, de fait, au classement suivant :

1. personnels relevant de l’AEFE :1.2. Expatriés,1.2.Résidents :1.2.1. « vrais » résidents : ayant des liens avec le pays, matériellement, installés, souvent conjoint(e) d’un(e) ressortissant(e) local(e) ou bi-nationaux.1.2.2 « faux » résidents : titulaires recrutés en France devenu résidents après une période de trois mois pendant laquelle il sont placés en disponibilité.2. personnels ne relevant pas de l’AEFE :2.1. Contrat locaux ressortissants français :2.1.1. titulaires : fonctionnaires placés en disponibilité2.1.2. non titulaires2.2. Contrat locaux ressortissants étrangersConstat : il est possible définir six catégories pour les personnels exerçant dans les établissements relevant de l’AEFE :

  • 1.expatrié
  • 2.vrai résident
  • 3.faux résident
  • 4.contrat local français titulaire
  • 5.contrat local français non titulaire
  • 6.contrat local étranger

Il conviendrait même d’en rajouter une septième si l’on observe qu’il est également ponctuellement fait appel à des retraités de l’éducation nationale qui exercent en tant que recrutés locaux….(1) note :  J’emploie à dessein le terme de « catégories» plutôt que celui de « statuts »  car pour un statut donné, il existe plusieurs catégories possibles.

Pages :«12345678»

dacosavoile

 
%d blogueurs aiment cette page :