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Nov 7, 2007 - Côté professionel    No Comments

L’enfant et le maître d’école.

Dans ce récit je prétends faire voir

D’un certain sot la remontrance vaine.

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Unjeune enfant dans l’eau se laissa choir
En badinant sur les bords de la Seine.
Le ciel permit qu’un saule se trouva,
Dont le branchage, après Dieu, le sauva.
S’étant pris, dis-je, aux branches de ce saule,
Par cet endroit passe un maître d’école ;
L’enfant lui crie : « Au secours ! je péris.
Le magister, se tournant à ses cris,
D’un ton fort grave à contretemps s’avise
Dele tancer : « Ah ! le petit babouin !
Voyez, dit-il, où l’a mis sa sottise !
Et puis, prenez de tels fripons le soin.
Que les parents sont malheureux qu’il faille
Toujours veiller à semblable canaille !
Qu’ils ont de maux ! et que je plains leur sort ! »
Ayant tout dit, il mit l’enfant à bord.
Je blâme ici plus de gens qu’on ne pense.
Tout babillard, tout censeur, tout pédant
Se peut connaître au discours que j’avance.
Chacun des trois fait un peuple fort grand :
Le Créateur en a béni l’engeance.
En toute affaire ils ne font que songer
Aux moyens d’exercer leur langue.
Eh ! mon ami, tire-moi de danger,
Tu feras après ta harangue.
Jean de La Fontaine, Fable XIX, Livre I.
Août 27, 2007 - Côté professionel    No Comments

Haut Conseil de l’Education (Rapport 2007)

Haut Conseil de l’Education (Rapport 2007)

« …La direction d’une école est assurée par un instituteur ou un professeur des écoles nommé par l’inspecteur d’académie. Le directeur peut, selon la taille de l’école, être partiellement ou totalement déchargé d’enseignement. L’institution lui confie des responsabilîtés croissantes, mais il reste un pair parmi les pairs et l’on constate à chaque rentrée de nombreux refus d’exercer la responsabilité de directeur, les inspecteurs d’académie devant alors recourir à de  réquisitions.Les responsabilités de la direction d’école sont triples : administratives (veiller au respect de la réglementation, procéder à l’admission des élèves, définir le service de ses collègues et répartir les moyens d’enseignement), pédagogiques (assurer la coordination entre les maîtres, réunir l’équipe éducative, veiller à la diffusion de l’information auprès des maîtres…), relationnelles (travailler avec la commune, les parents, les agents économiques, les associations et les autres services de l’Etat…).Le titulaire de la fonction n’a pas l’autorité nécessaire pour assurer pleinement la direction de son école. Sur le plan pédagogique par exemple, le conseil d’école, qui définit et conduit le projet d’école, a un rôle souvent formel, faute de disposer des pouvoirs d’un conseil d’établissement ou d’administration.Une grève administrative des directeurs, consécutive au débat sur leur statut, prive le système éducatif de statistiques pour l’école primaire depuis bientôt dix ans, le nombre exact des élèves du primaire n’est même pas connu, rendant son pilotage d’autant plus incertain. La durée et l’ampleur de ce mouvement constituent une anomalie sans équivalent dans la fonction publique.Même s’il s’agit d’un sujet sensible, le débat sur la fonction de directeur d’école primaire, dotée de compétences explicites ne devrait plus être éludé… »
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Rapport HCE-2007
Juin 19, 2007 - Côté professionel    No Comments

Premier examen numérique …

Port du casque en vélo ... - JPEG - 29.8 ko« Les jeunes sont à la fois les premières victimes de l’insécurité routière d’aujourd’hui et les conducteurs et usagers de la route de demain. L’éducation, dès le plus jeune âge, est un enjeu majeur pour faire évoluer les mentalités et l’école en est le relais privilégié.

Présentes dans les collèges depuis 1993, les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR), passées en cinquième et en troisième, font partie intégrante de l’enseignement obligatoire. Elles permettent de vérifier les connaissances de sécurité routière progressivement acquises tout au long de la scolarité, à partir des contenus des programmes des différentes disciplines.JPEG - 4.6 koElles s’inscrivent dans le continuum de la formation théorique de tout citoyen usager de la route. Elles portent sur la connaissance des risques et des règles applicables pour chacun des types d’usagers : piéton, cycliste, cyclomotoriste,passager d’une voiture, futur automobiliste. Elles visent à favoriser la compréhension du rapport entre la règle, le risque et l’accident. »…Me voici placé en position sinon d’acteur, du moins de témoin privilégié d’un dispostif national qui a pour objet de contribuer à la formation des jeunes dans ce domaine de la sécurité routière.JPEG - 4.2 koCe qui est tout particulièrement intéressant dans ce dossier c’est son mode opératoire fondé sur un ensembleapplicatif informatique. Au delà de la simple utilisation d’un support multimédia nous sommes dans ce domaineprécis,en présence d’un tout nouveau modèle : l’examen numérique. Pour la première fois dans le domaine éducatif, le facteur humain s’efface au profit de la machine.L’intervention humaine dans l’examen semble pratiquement gommée… L’élève placé face à un écran répond à un questionnaire qui génère une « copie » électronique. Cette dernière codée est ensuite « ramassée » au moyen d’une clef USB puis rapprochée de son auteur au sein d’une application spécifique elle est alors corrigée automatiquement et « lapplication » délivre alorsl’attestation en cas de réussite. L’ensemble des résultats de tous les élèves de l’établissement sont ensuite rassemblés compilés et adressés à une application nationale à des fins statistiques.

Pas de jury, pas de correction « humaine », un palier est véritablement franchi …

ASSR sur le site du rectorat de LimogesLe site de la sécurité routièrele site du CDDP19

Fév 6, 2007 - Côté professionel    No Comments

Le CRDP du Limousin

Emission TV de la chaîne « Demain » :
Découvrez un centre régional de documentation pédagogiquePremière diffusion lundi 5 février 2007 à 20h30JPEG - 10.5 koPas simple de s’y retrouver ! Cette semaine « Initiatives en Limousin » se penche sur les centres de documentation pédagogiques de la région. Un centre régional, trois centres départementaux, une équipe mobile…Prévoir, concevoir et fabriquer les outils pédagogiques pour les enseignants reste le premier métiers des équipes des différents sites du réseau en Limousin. Pour mieux comprendre les missions et les objectifs fixés Lionel Tarlet, directeur du CRDP Limousin reçoit l’équipe de Demain à la médiathèque du Centre Régional de Documentation Pédagogique.Nous évoquerons avec Christine Lagarde, responsable des ressources documentaires, Thierry Pouzaud, responsable des TICE et Marc Jamois, directeur du CDDP de la Corrèze, différents métiers et techniques de la documentation pédagogique.(l’émission n’est plus visible en ligne)Le site de la chaîne Demain
Déc 15, 2006 - Côté professionel    No Comments

Premiers constats après quelques mois d’exercice.

Attiré par le chant du SCEREN me voici donc depuis quelques mois à la tête du Centre Départemental de Documentation Pédagogique de la Corrèze, le CDDP 19

Il est certes un peu prématuré de dresser un bilan cependant le premier constat est porteur d’interrogations.
Au premier abord il est certain que la lisibilité de ce réseau n’est pas chose aisée. Si le coeur du métier reste la mise à disposition de documentation pédagogique à l’attention des enseignants, l’évolution des techniques et au premier chef l’irruption d’Internet a considérablement bouleversé les pratiques.
L’heure est de moins en moins à se déplacer pour trouver un support pédagogique alors même que quelques clics depuis son ordinateur personnel ou professionnel suffisent pour accéder rapidement à l’information souhaitée.
Dans le domaine de l’édition, autre secteur clé de la maison, beaucoup de choses ont changé. A l’heure du « 24 ou du 48 chrono » et des cyber-librairies il devient de moins en moins supportable de devoir patienter parfois plusieurs semaines pour recevoir un ouvrage en raison de circuits de distribution obsolètes.
Mais c’est surtout l’image même du réseau qui est mal perçue. Porteur encore de l’image du service public il est difficilement admissible pour certains enseignants de devoir payer pour accéder à certaines ressources d’un CDDP.
Un CDDP comme le mien fonctionne grâce à trois sources de financement :
 – une source étatique par la redistribution d’une partie de la subvention attribuée par le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP) via le Centre Régional de Documentation Pédagogique (où là encore, chaque CRDP à sa propre clé de redistribution) ;
– des subventions locales avec le « bailleur de fond » attitré qu’est le Conseil Général mais sans que la règle soit vraiment fixée (nous sommes plus assimilé à une association qu’un véritable établissement public) ;
– et enfin des ressources propres à travers les ventes et les diverse prestations que nous pouvons effectuer.
Tout ceci est bien complexe : établissement public, entreprise privée l’image demeure assez floue pour l’utilisateur.Un CDDP ne disposant pas d’une personnalité juridique et morale, l’établissement en lui même n’existe pas légalement. Il n’est somme toute qu’une extension locale de l’établissement régional qu’est le CRDP.
Toute la légitimité repose donc sur un fragile équilibre entre un réseau de reconnaissance locale et une délégation de pouvoir, plus ou moins accordée par la maison mère qu’est le CRDP .
Dans ces conditions comment s’étonner que la position de directeur de CDDP soit des plus fragiles et des plus inconfortables ? Au regard de mon expérience passée, en l’absence de délégation de signature, elle s’apparente d’assez près à celle d’un directeur d’école… Au final… je ne suis pas trop dépaysé !
Pourtant le tableau n’est pas aussi sombre qu’il n’y paraît au premier abord. Ce statut flou permet néanmoins d’agir et de construire. Si un certain nombre de choses sont derrières nous, les nouvelles technologies, les TICE sont porteuses de démarches et d’actions novatrices. A l’aube de la généralisation des environnements numériques de travail (les »ENT ») nous avons un rôle stratégique à jouer dans ce domaine.
Le conseil, l’audit, l’accompagnement de projets sont des créneaux porteurs.Si rien ne remplacera jamais le plaisir de tenir entre ses mains « l’objet livre », la ressource trouve de plus en plus sa place en ligne. La notion de service et de « bouquet de services » prend alors une toute autre dimension.
La création ne demande qu’à s’exprimer !
Mai 29, 2006 - Côté professionel    4 Comments

Tentative d’analyse d’un double échec.

Concours de chef d’établissement deuxième classe

Le concours de chef d’établissement est un concours difficile. Tout concours se prépare et celui ci n’échappe à la règle.

Mais puisqu’on en n’est dans les lieux communs, il en en est un qu’il convient d’évacuer au plus vite et qui consiste à croire « que l’on manque de chefs d’établissements, et que, par conséquent, il ne doit pas être bien difficile d’être admis ».

Faux ! Le métier est certes difficile mais les candidats au concours sont nombreux et d’autre part le nombre de postes offert au concours est en régression depuis trois ans.

Par conséquent l’idée de se présenter à ce concours « la fleur au fusil » en dilettante est une idée qu’il convient de proscrire sans délai …

Que dit le BOEN :

Le concours, dont le but est d’apprécier les aptitudes des candidats à l’exercice de leur futur métier, comporte deux épreuves :

L’épreuve d’admissibilité :

Elle repose sur l’examen d’un dossier, qui comprend, outre les renseignements administratifs, un historique de la carrière, une lettre de motivation faisant apparaître la diversité des expériences et une fiche d’avis hiérarchique sur votre candidature.

L’épreuve d’admission :

Elle est constituée d’un exposé et d’un entretien avec le jury, destinés à évaluer vos connaissances professionnelles, en prenant appui sur l’étude d’un cas concret relatif à la mise en oeuvre de la politique éducative dans un établissement scolaire, apprécier votre motivation, vos aptitudes, votre sens du dialogue et de la communication. Préparation : 2h ; exposé : 15 minutes ; entretien : 45 minutes.

Il convient de préparer soigneusement ce concours, d’une part sur le fond et d’autre part sur la forme et pour cela il est impératif d’acquérir une méthodologie propre à cette épreuve.

A la lecture des conditions de l’examen on est tout d’abord un peu perplexe : deux heures de préparation paraissent une durée un peu longue pour exposer un cas concret à l’oral… en fait il n’en n’est rien.

En poste à Ankara, dans le lycée français mais dans la section primaire je me suis inscrit à la préparation du CNED.

Je ne regrette pas et je pense que la préparation dispensée par le CNED permet réellement d’acquérir une bonne méthodologie, de bien se conformer aux exigences de l’épreuve de trouver les bons « timings ».

Partant de « zéro » je pense avoir acquis une bonne préparation aux conditions de l’épreuve. Les quatre devoirs envoyés ont tous été plutôt encourageants, le dernier surtout, le sujet m’étant particulièrement « parlant ».

Admissible, je me suis donc présenté à l’oral plutôt confiant avec cependant un inquiétude sur le type de sujet qui serait tiré au sort.

Je m’étais plutôt préparé et conditionné en me situant dans un collège et patatras c’est un sujet sur un lycée qui sort…

Je dois avouer que devant ma feuille, j’ai un moment de flottement, et d’interrogation me demandant si je n’allait pas jeter l’éponge immédiatement. Mais c’était trop bête, toute cette préparation, ce long déplacement (je venais depuis Ankara pour me présenter aux épreuves à Paris…)

Alors je me suis raccroché à la méthode, j’ai pu dégager une problématique, construire un exposé.

Devant le jury j’ai « tenu » le chrono, mon exposé a bien duré les 15 minutes et j’ai pu argumenter de manière a peu près cohérente et répondre au questionnement qui suivait.

Mon jury était compréhensif, indiquant que, sans faire l’impasse sur le lycée, j’avais plutôt axé ma préparation en me plaçant en position d’exercer dans un collège, ce dernier a bien voulu recadrer l’entretien sur le collège.

Mais il est évident que j’étais au final un peu « court » sur le fond, sur les fondamentaux, sur ce que l’on pourrait qualifier de « questions de cours » : histoire du système éducatif, grandes réformes. Par exemple à la question « quelles ont été les dernières grandes réformes du collège je me suis lamentablement perdu dans un exposé cafouilleux. Stress de l’examen mais surtout et c’est évident manque de préparation de fond.

J’ai échoué à ce concours parce que j’ai trop axé ma préparation sur la forme et la méthodologie du concours.

En sortant de l’épreuve, sans avoir le sentiment d’avoir complètement manqué mon épreuve je savais que j’étais passé à côté sur trop de choses, je n’ai donc pas été surpris par le résultat… bien qu’on ne puisse s’empêcher de se raccrocher à un secret espoir …

En poussant à fond l’analyse, je ne peux manquer de me poser deux questions :

le fait d’être issu du premier degré est il un obstacle rédhibitoire pour exercer directement dans le second degré ? Le fait d’exercer dans un établissement de l’étranger est-il bien perçu par le jury ?

A la première question, j’ai tendance à répondre par une autre question : qui fera un meilleur chef d’établissement : le directeur d’école qui a déjà traité et vécu bon nombre de situations concrètes et relationnelles auxquelles aura à faire face un chef d’établissement mais qui ne connaît pas bien le second degré ou bien le prof bien au fait du second degré mais totalement ignorant de ces situations ?

D’autre part, une autre constatation : un grand nombre d’IEN qui auront donc pour vocation d’inspecter des enseignants du premier degré sont eux mêmes issus du second degré. Sans que cela ne pose problème. Pourquoi l’inverse ne serait il pas possible s’agissant du concours de chef d’établissement  ?

Je n’ai pas la réponse à ma question, mais je pense quand même que le candidat issu du premier degré sera « un peu plus attendu » par le jury…

Pour ce qui concerne le fait d’avoir exercé à l’étranger le terrain est un peu plus « piégeux ». D’abord et c’est un fait, la perception de l’exercice hors de France par nos collègues qui ne connaissent pas l’étranger est souvent fausse et caricaturale… La pression exercée par les syndicats qui contribuent à imposer un renouvellement accéléré des cadres contribue à renforcer cette image de l’enseignant au soleil qui se remplit les poches…

Cependant je suis persuadé qu’exercer à l’étranger produit un artefact, la sensation que l’on domine beaucoup plus son sujet qu’en France. Il est exact d’affirmer qu’à l’étranger on est amené à exercer des responsabilités accrues dans certains domaines et à aborder des domaines que l’on n’a pas coutume d’aborder en France. Pour autant il est illusoire de s’imaginer que les compétences acquises sont immédiatement transposables à l’exercice en France, souvent pour une simple raison d’échelle…

J’ai donc donc durant les épreuves tenté de limiter au maximum l’exploitation de mes expérience à l’étranger, même si l’exercice était difficile dans la mesure où il s’agissait de faire référence à une expérience concrète du second degré.

Après cet échec, j’ai laissé passer un an. Retour en France mutation sur la Rochelle où je suis affecté sur le poste de chargé de mission TICE au CDDP17.

A priori je ne prévoyais pas de me représenter au concours mais comme je sais que la mission sera de toute façon limitée dans le temps, je me décide in extremis à me représenter.

Je ne modifie quasiment pas mon argumentaire pour l’épreuve d’admissibilité.

Durant le premier trimestre, je travaille pratiquement pas pour préparer le concours.

Je suis de nouveau admissible, il me reste environ un mois avant l’oral.

Je me pose la question sur la pertinence de me présenter à l’oral, pourtant je me lance à fond dans la préparation, nous en sommes en pleine loi Fillon… je travaille mon sujet, je révise les fondamentaux, bref tout ce sur quoi j’ai buté lors de ma première tentative.

Et me voici à l’épreuve. Cette fois le sujet me convient.

Le cas exposé ressemble trait pour trait à une situation à laquelle j’ai été confronté au lycée Charles de Gaulle mais avec une classe primaire, j’ai le sentiment d’avoir vécu et traité ce genre de problème. Je bâtis donc argumentaire précis mais qui prend le contre pied de la position adoptée par le chef d’établissement dans le sujet proposé. En gros je n’aurais pas fait comme lui et j’expose alors en détail en m’appuyant sur les documents fournis quelle aurait été ma position et mon action.

Premier petit « couac », je suis un peu long dans l’exposé, le jury intervient pour me demander de conclure. La suite se passe plutôt bien, je défends ma position, le jury ne semble pas manifester de désapprobation évidente.

Le feu roulant de l’entretien se poursuit , les échanges sont nourris. Je prends garde aux chausses trappes habituelles, cette fois je connais bien mes chiffres !

Au final je ressorts avec une impression de densité dans les échanges, presque de confusion. Beaucoup de choses ont été dites, pourtant il me semble que je m’en sors globalement mieux que la dernière fois.

Quelques jours passent et la sanction tombe : échec mais surtout échec cuisant je ne totalise que 10 misérables points sur 100…

Cette fois j’ai plus de mal à analyser cet échec et surtout l’ampleur de celui ci.

Qu’ai je dit , qu’ai je fait qui ne passe pas ?

J’ai été un peu long dans l’exposé, mais à peine quelques secondes, moins d’une minute …

Je me suis basé sur un cas concret vécu que j’ai transposé et j’ai construit un scénario reposant sur une lecture d’indicateurs qui me semblaient transposables :- lycée de centre ville : parents d’élèves exigeants (id lycée de l’étranger)- classe à examen : classe de CP (apprentissage de la lecture)

J’ai pris le contre pied des positions adoptées par le proviseur mais j’ai expliqué pourquoi et argumenté.

Aurais je commis des erreurs dans la partie « questions de cours » ?

Ai je trop fait référence à l’étranger, je me souviens de quelques réparties vives du chef d’établissement membre de mon jury ?

Il y a un point ou j’ai « séché », il est exact et je ne m’en suis pas caché que je ne connaissais pas la mécanique des remplacements dans le second degré. est sur ce point que s’est focalisé l’opinion du jury ?

Au final je demeure perplexe, je n’ai pas décelé un « décrochage » avec le jury, j’ai le sentiment d’avoir été cohérent et puis surtout placé dans une situation analogue c’est comme cela que j’aurais agi…

Et pourtant la sanction est nette.

Encore une fois ce n’est pas tant l’échec que l’ampleur de celui ci que j’ai cette fois du mal à analyser.

Je suis passé à la toute fin de la session et j’étais le dernier de la matinée, je n’ose pas quand même imaginer une lassitude du jury.

Alors que s’est il réellement passé ou me suis je « planté » ?

Au départ je m’étais fixé trois tentative au concours, au delà inutile d’insister. J’ai déjà épuisé deux cartouches…

Par conséquent la dernière tentative se devra d’être la bonne !

Pour tenter de mettre toutes les chances de mon côté je souhaiterais pouvoir obtenir un poste de « faisant fonction ». Je sais que c’est possible, j’ai lu au moins une fois sur une liste de diffusion sur Internet le témoignage d’un collègue du premier degré qui ayant échoué au concours a obtenu dans la foulée ce type de poste…

Mai 23, 2006 - Côté professionel    No Comments

Fil rouge


Je n’ai jamais eu à proprement parlé de plan de carrière. Celle ci est la résultante d’un choix de vie qui mêle étroitement, à chaque fois que c’est possible, la vie professionnelle et « la vie tout court ».Issu de ce qui s’appelait encore « l’Ecole Normale d’Instituteurs » j’ai en fait exploré plusieurs facettes du métier d’enseignant et au final exercé plusieurs professions différentes.Ma « carrière » est le fruit d’une succession de missions limitées dans le temps mais dont la cohérence résulte dans le fait que chacune est la résultante directe de la précédente. Autrement dit chaque expérience m’a permis d’acquérir des compétences nouvelles que je réinvestissais dans la suivante. Des incursions fréquentes dans le monde associatif ont contribué à élargir mon horizon.Activités professionnelles et activités associatives : sans jamais négliger les premières, j’ai toujours gommé, du moins dans mon esprit la frontière entre les deux. C’est ainsi que j’ai pu constituer le bagage qui m’a permis de cheminer professionnellement, un peu comme une boule de neige que l’on pousse devant soi et qui grossit au fur et à mesure que l’on avance…JPEG - 1.7 koUn fil rouge cependant demeure. Il se trouve que, par un concours de circonstances, je suis devenu très tôt« directeur d’école ». Le poste de Sofia, bien que très mal payé et assorti d’un statut administratif pour le moins bancal était un poste de directeur. Par la suite, conforter cette position m’a permis d’acquérir un profil utile pour repartir àl’étranger et plus tard pour obtenir un logement de fonction à notre retour en France. Alors intérêtpurement matériel ??Non, pas seulement, j’ai fini par m’installer dans la peau du directeur d’école et cela est devenu tout simplement « mon » métier. Un métier exigeant, passionnant qui occupe l’esprit et qui a suscité mon action auquotidien.Pourtant un boulet est attaché à cette profession.Directeur d’école c’est exercer un métier complexe et qui génère une activité un plein temps mais à cette tâche chronophage s’ajoute la responsabilité d’une classe. Or pour n’importe quel instituteur, la classe constitue l’élémentessentiel, le « reste » passe nécessairement au second plan. Autrement dit le temps manque pour accomplir avec sérieux son travail de directeur et c’est un grand écart permanent qui s’institue progressivement entre la classe et la direction.L’activité de direction est ressentie comme une activité coupable si elle empiète sur la vie de la classe. C’est une image qui vous est renvoyée par les collègues : à Ecully, j’avais 9 classes et un quart de décharge, je me souviens parfois des réflexions des collègues le jour où je n’avais pas les enfants « puisque tu ne travailles pas aujourd’hui, tu pourrais me faire … » « Puisque tu ne travailles pas aujourd’hui »… et bien oui, le seul le vrai travail c’est la classe, le reste …Mais il n’est même pas besoin des autres , on finit soi même par culpabiliser de manière plus ou moins inconsciente…Une première fois j’ai tranché, abandonné la direction d’école pour travailler à l’OCCE. Après cinq années j’ai souhaité tourner la page, revenir au terrain. Inévitablement j’ai retrouvé une direction d’école. Par un concours de circonstances ce fut de nouveau l’étranger. Franchement je n’y croyais guère, les services rendus s’oublient vite dansl’administration, cela faisait dix ans que j’avais quitté ce qui, à l’époque, n’était même pas encore l’AEFE . La situationparticulière du poste d’Ankara en faisait un poste délicat dans ces cas là on fait appel aux vieux chevaux…C’est durant cette mission que j’ai pris la décision de trancher une bonne fois pour toute dans le dilemme entre la classe et la direction.Privé de statut la direction n’est qu’une fonction, les chances de voir évoluer la situation sont minces. Il existe bien des postes complètement déchargés mais ils ne s’obtiennent que sur les critères d’un barème fondé sur l’ancienneté… il suffit d’attendre d’être à un ou deux ans de la retraite… formidable motivation s’il en est…Alors il ne reste que deux options franches : reprendre une classe à part entière ou bien devenir chef d’établissement dans le second degré…Abandonner le premier degré n’est pas une décision aisée à prendre. Pourtant j’avais déjà fait plusieurs incursions dans le collège et le lycée. En tant qu’enseignant j’avais assuré des cours de français et surtout d’histoire géographie comme répétiteur des cours du CNED. Durant ma mission à l’OCCE j’avais eu de nombreuxcontacts avec des chefs d’établissements pour régler avec eux des problèmes de droit et decomptabilité.Encore une fois je me suis heurté à des difficultés administratives, mes années de directeurs à l’étranger ne pouvant être prises en compte… Pas très logique quand on sait qu’un directeur d’école à l’étranger exerce ipso factoplus de responsabilités qu’en France, qu’il peut même et c’était mon cas, exercer comme « faisant fonction » de chefd’établissement.Pourtant je me suis présenté deux fois au concours. par deux fois j’ai été admissible, par deux fois j’ai échoué à l’oral. je détaillerai dans un nouveau billet l’analyse que j’ai faite de mes échecs.Pourtant je n’ai pas encore renoncé, je m’étais au départ fixé trois tentatives… il m’en reste une.A moins que …A moins que je continue de pousser ma boule de neige…Obtenir la direction d’un CDDP pourrait constituer une alternative qui au final me motive au plus haut point : exploiterdifférentes compétences acquises dans les domaines de l’animation d’équipes, d’animation culturelle, de gestion, dans les relations avec les collectivités locales… Tout ceci au final me permettrait de boucler la boucle…Entretien le 8 juin pour la direction du CDDP de la Corrèze…C’est bientôt la coupe du monde de foot et la balle est dans mon camp !
Mai 23, 2006 - Côté professionel    No Comments

GDID

Parfois il réconfortant de savoir que l’on n’est pas seul !Directeur d’école, un métier ? mais non mon bon Monsieur une fonction…Nous sommes de plus en plus nombreux à réagir contre l’institution qui nous ignore et contre les principaux syndicats enseignants qui se cantonnent dans une position autiste d’un autre temps…

Voici in extenso le dernier le bulletin du G.D.I.D. l’association nationale des directrices et des directeurs d’école primaire. Je n’ai pas une virgule à modifier… tout est dit et bien dit….
CHRONIQUES DU TEMPS QUI PASSE
6 ans ? 7 ans déjà ? Comme le temps passe vite…Voila près de 7 ans que nous avions entamé cette interminable grève administrative.A ce rythme, nous risquions sérieusement de voir notre mouvement battre tous les records de durée du genre.A défaut de déboucher sur quelque chose de tangible, cette grève administrative a connu quelques soubresauts, avec la signature du protocole Signature refusée, dans l’ordre, par le SNUDI-FO, le SGEN, puis le SNUIPP Signature accordée par le SE-UNSA…Notre bon ministre se satisfaisant d’une seule signature, ce protocole s’appliquera dès la rentrée prochaine.Application d’autant plus aisée qu’il ne comporte pas grand chose.Si on laisse de côté les mesurettes symboliques du genre vade-mecum, ne reste que deux points qui pourraient sembler d’importance, les quarts de décharge pour les 4 classes et les E.V.S.
LES DECHARGES POUR LES 4 CLASSES…
A priori, une bonne nouvelle… Il faut rappeler que la dernière avancée en la matière, l’attribution d’un quart de décharge pour les 5 classes, datait de 1995 ! Et n’avait été finalisée qu’en … 2005 !Curieusement, cette grande avancée miraculeusement engrangée n’a pas déclenché de flots d’enthousiasme… Il y a de quoi…Bien sur, on comprend le soulagement des collègues dirlos d’écoles de 4 classes, croulant sous le boulot, et quivoient arriver enfin un temps de décharge. Sauf qu’à creuser un peu, on se demande si ces collègues ne vont pas échanger un « rien-du-tout » pour un « presque-rien-mais-pire »On constate d’abord que cette « avancée » n’en pas vraiment une, puisque la modification des stages des PE2 était prévue depuis plusieurs mois, bien avant les négociations à la sauvette du mois d’Avril…Et surtout, ici et là, les premières déclarations des I.A. laissent craindre des trucs moins joyeux :
- ces quarts de décharge, c’est maintenant certain, ne seront présents que 30 semaines par an
- une part de leur formation pourrait retomber sur nos frêles épaules- leur présence pourra être remise en cause pour les besoins de la formation continue
- et si le nombre de PE 2, dans votre département, est trop restreint, vous n’aurez de décharge qu’à la prochaine « avancée à engranger »Et les autres écoles ?
- Pour les écoles de 1 à 3 classes, collègues, vous êtes priés d’attendre l’horizon 2020
- Pour les écoles de 5 et 6 classes, collègues, si vous avez le malheur d’exercer dans un département où les PE 2sont plus nombreux que les écoles de 4 classes, vous risquez fort de perdre un mois et demi de décharge, les PE2 en trop devenant vos quarts de décharge…
- Pour les écoles de 7 classes et plus, vous êtes priés d’attendre l’horizon 2040 et de ne pas vous plaindre, scrongnegneu !Autre possibilité pour tout collègue, du chargé d’école au dirlo de 15 classes, faire comme nous : « être réalistes et demander l’impossible », ce qui revient à dire « râler, se battre et demander justice »…
LES E.V.S. ?
Le recrutement d’E.V.S. n’est qu’une fausse solution à un vrai problème.Cela ne peut représenter une réponse ni aux attentes de ces jeunes, ni aux besoins de la direction d’école.La réalité des E.V.S., pour notre ministère, ce sera :- prétendre avoir réglé les problèmes de la direction d’école par l’attribution de ces « aides »- donner l’illusion d’une réforme d’importance alors que les 50 000 emplois d’E.V.S. étaient déjà prévus et budgétés à 90 % par le Plan de Cohésion Sociale depuis plusieurs mois La réalité des contrats E.V.S. pour ces jeunes « en difficulté d’insertion professionnelle », ce sera :
- un demi-Smig horaire de 20 heures par semaine
- des contrats allant de 6 à 10 mois
- une absence totale de formation
- la précarité d’un emploi ne débouchant sur aucun métier La réalité des emplois E.V.S., pour les directrices et directeurs d’école, ce sera :
- un travail supplémentaire de gestion et formation de ces personnels
- une aide infime, très peu de nos tâches pouvant être déléguées… Nous n’avons légalement aucune obligation d’accepter de tels contrats dans nos écoles. Le G.D.I.D. appelle donc chaque collègue à mesurer toutes les conséquences de leur choix avant que d’accepter la création de postes d’E.V.S. « d’aide à la direction »
ETRE OU AVOIR…
Il n’est que deux manières d’envisager la direction d’école : ÊTRE ou AVOIR Certains rêvent d’un retour aux sources, à l’Age d’Or mythique des années 60 où la direction d’école (croient-ils) se limitait à un coup de tampon sur quelques paperasses. Pour ceux-là, il est clair que la direction d’école s’inscrit dans le schéma vieillot du dirlo-qu’est-un-instit-comme-les-autres. Il est donc impératif à leurs yeux de conserver le cadre actuel de notre fonction et de se contenter de l’améliorer par quelques mesures catégorielles. On reste ici dans l’AVOIR…Démarche qui pourrait à la limite se concevoir si elle n’était pas à des années-lumière des réalités de notre boulot… Il n’est qu’à voir les responsabilités qui sont nôtres aujourd’hui !Mais démarche surtout caractérisée par son inefficacité totale.En effet, rester dans l’AVOIR implique de rester uniquement sur des demandes catégorielles : on se condamne ainsi à quémander un huitième de décharge, trois francs six sous d’aumône, sans rarement les obtenir.Après tout, puisque la direction d’école n’existe pas administrativement, pourquoi nos ministres successifs iraient-ils se préoccuper de nous ? Il est une autre manière d’envisager la direction d’école : non plus AVOIR, mais ÊTRE…Celle-ci revient à constater que la direction d’école est devenu un métier à part entière…Nous ne sommes plus des instits chargés de la direction, mais des directeurs chargés d’enseignement. Si le contact avec les élèves, la pédagogie est toujours primordial, il devrait s’exercer dans le cadre d’une direction d’école reconnue.Cela nécessite l’élaboration d’un statut qui vienne reconnaître notre boulot et nous donne les temps, les moyens, les salaires pour le faire…En nous revendiquant dirlos, notre combat est celui de la dignité de notre travail.Entre AVOIR ou ÊTRE, entre « fonction » ou métier, entre charité ou justice…
UN STATUT
Ses avantages ?
Ceux d’un texte clair, qui définirait de façon précise, et limitative, notre travail. Un texte qui sortirait du flou actuel et dirait nettement ce qu’est le rôle et le boulot d’un directeur d’école et les conditions d’exercice de ce travail. Un texte qui nous protégerait face à la judiciarisation progressive de notre métier. Un texte qui ferait de nous, non des serfs taillables et corvéables à merci, mais des professionnels reconnus. Un texte, enfin, qui mettrait nos collègues adjoints à l’abri des nominations de faisant fonction, qui ferait de la direction d’école un choix et non plus une contrainte.
Ses défauts et ses risques ?
Ils sont innombrables dans leur variantes, mais se résument le plus souvent à :… »On deviendrait derechef des chefs, des petits chefs, des sous-chefs, des couvre-chefs… »C’est curieux, mais tous les statuts que l’on a découvert n’en faisaient nullement mention…Les ATSEM ont un statut et ne sont pas les supérieures hiérarchiques des collègues en maternelle. Les profs d’EPS ont un statut qui n’en font pas les chefs des profs de maths… etc, etc…Il est une règle dans toute la fonction publique, la supériorité hiérarchique découle du pouvoir de notation. Est « chef » celui qui note… Pas question de statut là-dedans.On précisera donc, pour les mal-comprenants, que le GDID demande un statut non-hiérarchique envers nos collègues adjoints. Difficile d’être plus clair…
MAIS C’EST QUOI, LE GDID ?
Avant tout, une association… Association de directrices et directeurs d’école lambda, nous n’avons ni décharges particulières, ni subventions, ni accointances, ni chapelles, ni affiliations. Par contre, on a un goût certain pour notre indépendance et notre liberté. Cela nous permet actuellement de rassembler des collègues de 86 départements, 4 DOM-TOM, ainsi que des dirlos d’écoles françaises à l’étranger. Collègues non-syndiqués, pour la grande majorité, collègues syndiqués aussi,à tous les syndicats existants, sans exception, collègues chargés d’école ou dirlos d’écoles de 20 classes, directeurs d’école rurales ou de ZEP urbaines.Cette diversité fait notre richesse…Pour quoi faire ?
- pour s’entraider, échanger sur nos écoles, nos pratiques, mutualiser nos connaissances
- pour prendre la défense de collègues en butte avec des maires, des IEN, … Un retrait de fonction, ça va vite…- pour gamberger ensemble, élaborer idées et propositions et les faire connaître
- pour donner la parole à tous les collègues, qu’ils soient membres ou non du GDID Plus de 1000 collègues ont ainsipu s’exprimer en toute liberté dans la « bouteille à l’encre »
- pour se battre et voir notre quotidien s’améliorer Le tout réalisé par des collègues qui n’en attendent aucun plan de carrière, n’en ont pas de vision militante et font ceci pour une simple et bonne raison : entre se lamenter ou râler seul dans son coin, il est un autre choix…
ALORS, ON ATTEND OU ON BOUGE ?
C’est embêtant d’avoir toujours raison… Lorsque nous annoncions, il y a trois ans, que la grève administrative, telle qu’elle nous était proposée, ne pouvait déboucher sur rien, on aurait bien aimé se tromper.Or, il n’est qu’à voir les brillants résultats obtenus dans le dernier « protocole » pour se dire que, tout compte fait, on a perdu 7 années pour pas grand chose.Soyons clairs, si tout ce que l’on nous propose, dans le cadre de la grève administrative est de refuser d’envoyer par lavoie hiérarchique le compte rendu du conseil de cycle 2, ça ne va pas bien loin. Il y a peu de chances que l’on voie des I.E.N. éclater en sanglots devant notre refus obstiné et notre mammouth favori ne s’en portera pas plus mal, en fin de compte. Autant dire que nous attendons des syndicats enseignants bien plus et bien mieux, en matière d’action. Comme on a pas mal d’idées en la matière, le GDID vient de s’adresser à ces syndicats. Vous trouverez notre courrier à http://www.dirlo.net/nouvelles/nouvelle2.php?id_news=20Et comme on sait aussi bouger tous seuls, s’il le faut, vous trouverez dans notre prochain bulletin, dans quelques jours, les actions que notre association engagera… On songe en particulier à de l’inédit, avec une « journée de non-grève » dont on vous reparlera d’ici peu…A vous de voir si vous les partagez, les reprenez, si, au-delà, vous choisissez de joindre vos efforts aux nôtres pour que notre métier de dirlo soit enfin reconnu…
BESOIN D’UN RENSEIGNEMENT, D’UNE AIDE ?
Notre site :http://dirlo.net/ , un véritable portail coopératif par des directeurs pour les directeurs, avec : un guide du directeur, des textes de lois commentés, de nombreux téléchargements, un annuaire de liens utiles aux directeurs, le mémento des écoles et bien d’autres rubriques et services. Sans oublier les forums thématiques et un chat. A vous y croiser donc…
ET PUIS, CE N’EST PAS INUTILE, ON PEUT TOUJOURS NOUS REJOINDRE…
G. D. I. D.( GROUPEMENT DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS DES DIRECTEURS )Pour nous rejoindre dans cette association….par courrier : retournez ce bulletin à : G.D.I.D. 106, Chemin du Vallon des Escourtines, 13011 Marseille ou par email : comportant les mêmes indications adressé au GDID ou formulaire en ligne.
Mai 19, 2006 - Côté professionel    No Comments

Représentativité

Le fonctionnement fédéral de l’OCCE pose le problème de la représentativité des associations départementales lors des assemblées générales et de la répartition des mandats pour les prises de décision et les votes qui engagentl’ensemble du mouvement.Deux modes de fonctionnement s’opposent :- 1 AD, 1 voix,- répartition du nombre de mandats au prorata du nombre d’adhérents.C’est ce deuxième mode de calcul qui est actuellement en vigueur.Ceci a pour conséquence de concentrer le pouvoir décisionnaires sur les « grosses » AD c’est à dire sur celles qui rassemblent le plus d’adhérents. Le représentativité d’une AD de 800 coopérateurs se réduit alors à une peaude chagrin face à celle qui en compte 160 000 …Pour autant est-il juste de mettre à égalité ces deux AD ? En effet adopter le principe d’une AD une voix, c’est perdre de vue que l’adhérent de l’OCCE, son essence même, sa raison d’être et d’exister c’est un individu : c’est le « petit coopérateur« . C’est faire de l’adhérent de l’OCCE un « machin » dématérialisé « l’AD » …Une grave confusion s’opère entre égalité et équité.Aucune de ces deux solutions ne me paraît satisfaisante et ne prend en compte les réalités d’un mouvement qui se veut coopératif…Au delà des clichés réducteurs il me semble qu’il est possible de mesurer autrement la représentativité d’une AD.J’affirme qu’une « grosse AD » n’est pas uniquement celle qui a le plus grand nombre d’adhérents. Adopter ce principe simpliste, c’est oublier de tenir compte de la démographie des départements.Un département qui compte une population scolaire de 20 000 élèves n’aura jamais plus de coopérateurs que celui qui qui en compte 140 000… c’est aussi bête que cela …Ainsi mesurer la représentativité d’une AD en se basant uniquement sur le simple facteur quantitatif du nombre de coopérateurs de l’AD est un non sens.Il me semble indispensable d’introduire un aspect qualitatif.Posant ce principe je sais très bien que je vais à contre courant d’idées et de principes qui ont cours dans l’éducation nationale… La notion de mérite est une notion vouée aux gémonies par bon nombre de courants bien pensant, syndicaux en particulier…Je le déclare tout de go, je suis viscéralement opposé à ce qui a pu être imposé dans l’éducation nationale et qui repose sur les seules critères d’ancienneté je classe » la loi du nombre » ainsi ainsi définie dans la même catégorie depensée.Je pense que le travail et les résultats d’une AD se mesurent avant tout à l’aune du travail de son équipe d’administrateurs.Je réfute d’avance l’argument qui est souvent opposé qui consiste à affirmer que seul le soutien bienveillant d’un Inspecteur d’académie est à même de donner du poids à une AD. Pas plus que le travail d’un « bon » animateur départemental n’est suffisant…Certes ce sont là des éléments importants mais qui ne peuvent se substituer au travail d’un CA dont les membresse mobilisent, s’investissent, chacun dans son domaine de compétences et qui conduit à la vitalité et aurayonnement de l’AD.Or cette action cette « vitalité » se traduit également par un nombre croissant d’adhérents.Mais ce nombre doit être observé et mesuré par rapport au nombre d’adhérents potentiels du département.Par conséquent il n’est que de faire un ratio très simple entre le nombre de coopérateurs et le nombre de population scolaire du département pour mesurer le « poids relatif » d’un AD qu’il convient alors de prendre en considération au moment de prendre des décisions collectives.Si l’on fait ce calcul, très simple, on constate alors que les « grosses » AD ne sont plus celles que l’on croyait.Pourquoi donner toutes les clefs à un «  »mastodonte de 140 000 qui vit sur son erre et qui dispose de moyens conséquents alors qu’une AD plus modeste avec un CA qui « mouille la chemise » aura plus fait proportionnellement pour la représentativité du mouvement ?

Pour moi la coopération ne peut se fonder ni sur la loi des grands nombres ni sur la dématérialisation du coopérateur…



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autre vision des chiffres
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