Browsing "Pataphysique"
Fév 10, 2016 - Pataphysique    No Comments

Reopen la boite de Vache qui rit…

Les maîtres du monde gouvernent la planète en loucedé…

Vous voulez une preuve ?

Ben tiens, mordez moi ça : les biftons des amerloques :

Mais ça mes cadets c’est encore que de la gnognotte… du pipi de chat…

Non c’est plus pire que ce que vous croiftez :

De Gaulle était déjà dans la Vache qui rit !!!

vachequirit

Ah… vous faites moins les malins maintenant… Deux étoiles, général de brigade, une coïncidence peut être ?…  Ah ça vous la coupe !

Et paf le lion…

Ah non stop … ouh là, ça va trop vite…

Bon voilà que ce pauvre Cecil, un bon gros con de lion du Zimbabwe vient de se faire dessouder par un gros cave de dentiste américain. Un bon gros con de lion qui boulottait à longueur de journée d’adorables bébés antilopes que lui ramenaient ses gueuses de lionnes pour se faire bien voir du brave Cécil.

lion

 

Bon notre misérable dentiste prétend s’être fait couillonner par des arsouilles en Range Rover qui lui auraient refourgué du lion de basse qualité, refusé chez Pinder et Médrano. Manque de bol l’as de la roulette a rectifié la star des lions, ce pauvre Cecil qui avait le portrait de Clarence épinglé dans sa tanière (c’est quoi au fait la piaule d’un lion, une tanière, une bauge ?… Un loft ?) allez savoir avec ces lions stars du show bizz….

Toujours est-il que le mal est fait. N’empêche que les gazelles respirent un peu mieux. Sauf on s’en fout bien pas mal des gazelles, des gnous et autres misérables quadrupèdes que croquent ces salopards de lions de mes deux à longueur de journée sur Disney Chanel.

Non mais si je dis que ça va trop vite c’est que dans le même temps voilà que deux lascars gratteurs farfouilleurs viennent de trouver une dent.

Un chercheur tient la dent de Tautavel retrouvée en juillet 2015. – RAYMOND ROIG / AFP

Bon me direz-vous une dent, la belle affaire…

Oui mais sauf que la quenotte en question a été perdue par un vieux pépère qui créchait en des temps pas léothique mais presque du côté de Tautavel il y a quelques 550 000 ans…

Alors pensez donc une dent, un dentiste, un lion ça fait pas mal de tintouin sur la toile mais bon tout ceci est bien éphémère et fait passer le temps avant de reparler des choses sérieuses du chômage, de daesh et de la parution du dernier 30 et quelques nuances de Grey…

 

Avr 1, 2015 - Pataphysique    1 Comment

Plaidoyer pour la défense des langues anciennes…

Oui mais des vraies langues anciennes…

Les vieux cons sont éternels…
Comment diantre pouvait donc se jacter la langue des culs terreux qui peuplaient l’Hellade avant que les grecs ne viennent y planter leurs guitounes en marbre ? Et que dire du latin que nos vieux gaulois ont du se farcir pour ne pas passer pour des ploucs de première dans les dîners en ville ?
Tiens je mettrais ma tête à couper que déjà à l’époque, les vieux cons râlaient contre l’abandon des langues anciennes.
Je me souviens que dans ma jeunesse il se disait doctement que le latin était une langue essentielle pour « faire médecine » afin, disait on, de comprendre le nom des médicaments…
Alors à notre époque, les vieux cons, se lamentent contre l’abandon du grec et du latin dans les humanités… merde alors,  rosae rosae rosae rosarum rosis rosis patine quelque peu avec le langage de la tablette du pékin moyen.
Oui mes chers vieux cons, il semble vous avoir notoirement échappé que la machine s’est emballée, que nous avons changé, que dis-je, changé, zappé, d’époque ! Le Gaffiot s’est bêtement fait bouffer la reliure par Google, Facebook et toute l’escouade. Inutile de bramer au clair de lune : c’est fait.
Alors notre chère petite grande ministre de l’Education Nationale peut bien tenter de flanquer le latin et le grec aux oubliettes, mais pas sûr qu’elle puisse résister aux vieux cons…

La langue à posséder maintenant ne serait-ce, soyons fou, le français ? Tiens me voici donc  déjà devenu un vieux con ? Mais non ! Plutôt l’anglais, enfin le globish et puis, voyons, le code …. le code informatique… Ah ça le code … Faut pas décoder ! Non ?

Ah mes chers vieux cons… imaginez vous un seul instant le désespoir de vos homologues de l’époque antédiluvienne qui se prenaient en pleine poire un discours en grec. Ah la rancœur et le désespoir de subir la digestion de sa chère vieille langue de cro machin par ce sabir d’evzone en fustanelle de chine et d’hoplite de mes deux…

Sep 4, 2014 - Pataphysique    No Comments

Parti d’en rire ou à pleurer…

Mais bon sang qu’est ce qu’on attend pour remettre tout ça à plat…

On n’en peut plus de ces vieux tringlots des siècles passés qui nous collent aux basques.

Merde mais qu’on renvoie enfin la gauche de la gauche et la droite de la droite aux oubliettes de l’histoire qu’ils aillent re-mouliner leurs vieilles lunes dans les utopies conspirationnistes rances , cuites et recuites, collées au fond de la marmite.  Qu’ils aillent se foutre mutuellement dans le cul leurs étendards dégoulinants du sang des camps de la mort, des goulags, mités et nauséabonds.

Gens de bon sens de France unissez vous !

Foutre bite, on a le bon cheval, la République et tout ce qu’il faut pour le faire galoper vers demain : la démocratie, les valeurs de tolérance, de laïcité, le plus beau pays du monde, la force de la jeunesse, la richesse de la diversité…united colors of Benetton…

Non ce n’était pas mieux avant !

Oui, mille fois oui aux progrès à la science. Que l’on fasse rouler nos autos à l’électricité produite avec aussi bien le soleil que le télescopage des atomes de Savoie, des centrales de notre vallée du Rhône ou de la doulce Loire . Que l’on ouvre encore plus de musées dans nos beaux palais et qu’on les clone à l’infini dans nos tablettes et les nuages numériques… Que s’imprime pour l’éternité le fil de de nos rêves dans le vertige du silicium, incunables nuages qui vibrent dans les smartphones au fond de nos basques.

Mais avant tout que l’on nous débarrasse le plancher de ces tristes partis … Laissez nous seulement le parti d’en rire.

Août 25, 2014 - Pataphysique    No Comments

Déconnez-pas : libérerez les pingouins !

Mais où sont donc passés les deux pingouins du « fer à cheval » placés derrière les grilles où se trouvent les paons?

Réponse à cette question que certains nous ont posée.

Malveillance, stupidité, cupidité ?

Incivilité. . . certainement.

En effet, une des oeuvres « Le pingouin blanc » des artistes Zac et Niko, exposée au jardin Henri Vinay dans le cadre de notre parcours d’Art contemporain a été dérobée durant le week end dernier.
Vous comprendrez notre déception à l’idée d’ apprendre que notre projet, réalisé en partenariat avec le musée Crozatier, la ville du Puy, le Conseil général, la commune d’Aiguilhe et la forteresse de Polignac ait été saboté.
Cet acte de malveillance nous conduit à enlever les 2 autres oeuvres qui faisaient partie d’une chasse au trésor plutôt motivante pour les familles.
Vous le savez, ce projet était le résultat d’un travail important de la part de bénévoles et d’actifs qui souhaitaient faire partager leur sensibilité artistique en présentant des oeuvres d’Art au plus grand nombre afin de découvrir ces « drôles de bêtes » sous forme ludique

Dommage non ?

Gageons que ceux qui ont commis cet acte suite à une « dérive » quelconque regrettent ce geste d’ incivilité et sauront faire le nécessaire pr que le pingouin blanc soit restitué.

Joëlle Garnier
Présidente de la Société des Amis du Musée Crozatier

Libérez les pingouins !

Libérez les pingouins !

Juin 21, 2014 - Pataphysique    No Comments

Horizon

Un concours de nouvelles, oui mais « Académique« … alors forcément du potache, du politiquement incorrect ça ne passe pas ! Encore heureux d’ailleurs ! Manquerait plus que ça !

Le sujet : l’horizon…

Alors voilà…

Le grand déplacement.

La nouvelle avait été rendue publique au journal de 20h. Depuis plus d’un mois les réseaux sociaux avaient gazouillé, la rumeur avait couru, s’enflant de jour en jour, agitant les consciences et les foules mais cette fois c’était officiel. Et cela ne pouvait être plus officiel, puisque le président de la République en personne, Francis Luxembourg venait de se fendre d’une déclaration sur TF2 et France 1 avec hymne national, vue du palais de Élysée illuminé, drapeaux tricolore et européen, mes chers compatriotes de France et d’outre-mer et tout le toutim… La décision avait été arrachée de haute lutte à la communauté internationale après une ultime nuit blanche au siège des Nations Unies à New York, au cours de laquelle l’Assemblée Générale avait accouché d’une résolution historique. Les néo cons américains avait eu beau lancer un pitoyable baroud d’honneur, railler la vieille Europe, le flamboyant ministre des Affaires Étrangères Donatien De Bledpeinturay, dans un discours qui allait devenir fameux, avait emporté l’adhésion, séduit les diplomates de la planète, suscité une bande dessinée, un film à succès et fait chavirer le cœur de ma belle-mère. Oui, l’histoire était en marche : en accord avec le concert des nations, la France avait pris la décision inouïe de reculer la ligne d’horizon de deux cents milles nautiques au large de ses côtes océanes. Le projet était colossal, il allait mobilier les énergies de tout un peuple et, tu parles Charles, fournir enfin une issue à la crise. Il apportait de manière éclatante de l’eau au moulin des tenants des solutions keynésiennes et des grands travaux. Ses prédécesseurs avaient eu la Caravelle, le centre Beaubourg, Bison futé, Le tunnel du Mont-Blanc (de funeste mémoire depuis la catastrophe de 1999) le loto et la pyramide du Louvre, dérisoires projets à l’échelle humaine… Mais lui, Francis Luxembourg, lui président, allait offrir à la France un projet digne des grands bâtisseurs de ce monde, il allait lui offrir un horizon dégagé, un horizon reculé de deux cents milles nautiques. Et puis surtout il avait bien couillonné les américains… L’éloignement de l’horizon de ce bord-ci de la mare aux harengs allait produire l’effet opposé sur l’autre rive. Tout ce qui améliorerait les choses du côté de la vieille Europe les dégraderaient sur la rive du Nouveau Monde. Franchement, un coup de bol que le vote décisif aux Nations Unies se soit tenu justement pendant la final du Super Bowl, rendant inattentive et distraite de manière fort opportune l’élite de l’administration états-unienne !!! La logistique était ficelée, tout était combiné. La maîtrise d’ouvrage allait être confiée à la société Tintin Sauvage qui avait redressé avec le succès que l’on connaît le « Costa-Place de Jaudia », lamentable et néanmoins célèbre paquebot de croisière, maladroitement encastré sur le chicot rocheux d’une île italienne par un capitaine distrait et amoureux, souffrant par ailleurs de dérangement gastrique et d’un flux d’entrailles. Un titanesque navire câblier allait être construit et lancé pour la circonstance. L’opération s’annonçait délicate et périlleuse, il s’agissait dans un premier temps d’enrouler avec le plus grand soin la ligne d’horizon sur le gigantesque tambour arrimé sur la plage arrière du bateau. Une fois le bobinage effectué, à toute vapeur, de se déplacer de deux cents milles nautiques en direction du large avant de procéder à l’opération inverse et de dérouler la ligne avec tact, finesse et dextérité à l’emplacement choisi. La manœuvre requerrait habileté et précision. Un horizon redéployé à la hâte pouvait tire-bouchonner et se gondoler ce qui n’eut pas manqué de produire un effet désastreux sur l’esthétique et la morale chrétienne. Mais l’on avait choisi des professionnels de premier ordre, en qui l’on pouvait avoir toute confiance. C’est d’ailleurs la même société qui était pressentie pour le démontage de la ligne bleue des Vosges et sa remise en peinture. Le bleu horizon s’étant passablement délavé avec les outrage du temps (et surtout de ce fichu temps de cochon qui règne dans ce coin ci, humide et propice aux rhumatismes, fluxion de poitrine et autres gerçures aux lèvres). Il convenait donc de le raviver en vue des célébrations du centenaire de la Grande Guerre qui se préparaient mais ceci est une autre histoire… Comme on pouvait le supposer, l’ampleur et la durée des travaux allait interrompre, et pour un temps indéterminé, tout trafic maritime et toute action de pêche sur zone ce qui suscitait un émoi considérable chez les pêcheurs du Guilvinec et au sein du personnel de la conserverie « la Sardine endiablée » de Camaret. Le moment était mal choisi pour cette dernière entreprise qui vivait très mal une concurrence terrible avec l’usine de Ravioli « les Sacoches de Capri » que de cupides investisseurs italiens venaient sournoisement d’implanter en périphérie de Quimper et qui inondait la Bretagne de ses productions gluantes à la sauce tomate. Au-delà des populations hydrauliques et côtières, c’est peu dire que le projet excitait les foules… Les réactions passionnées, enflammées, hystériques, colériques et irrationnelles se multipliaient. Les partis politiques s’étaient emparés de l’affaire. Pour l’extrême droite c’était la porte ouverte à une immigration massive qui menaçait de s’engouffrer par bateaux entiers dans la brèche ainsi crée. L’extrême gauche y voyait une ouverture inconsidérée vers une mondialisation sans limite dont seul le grand capital et la funeste finance internationale allaient en tirer avantage. La communauté scientifique se déchirait et les scénarios catastrophes les plus alarmistes s’échafaudaient, relayés et amplifiés en cela par les chaînes d’information continue qui mobilisaient experts de tous poils, spécialistes en ligne d’horizon, ligne de mire sans compter les pêcheurs à la ligne. L’ensemble des navigateurs, capitaines et loueurs de pédalos de tout tonnage, marins d’eau douce dont on connaît le besoin qu’ils ont de faire des phrases, marins des quatre mers, se réjouissait avec tapage et allégresse. Pour la navigation marchande l’avantage serait indéniable, le passage du rail d’Ouessant se trouverait considérablement fluidifié en permettant un croisement plus aisé des navires en transit. Mais il n’en n’était pas de même pour les couchers de soleil et autres phénomènes astronomiques du même acabit. Par exemple, un épineux problème se poserait la nuit ou immanquablement le nouvel espace ainsi étiré risquait de manquer d’étoile ce qui, avouez le, la fichait mal, tandis que ne l’oublions pas, le phénomène inverse se produirait de l’autre côté de l’océan où le tassement des astres générerait un éclairage préjudiciable aux noctambules qui désormais y verraient comme en plein jour. En outre (et même en juillet) selon les calculs du professeur Hippolyte Calys, le soleil voyant sa course rallongée de deux cents milles nautiques risquait fort de s’user de manière inconsidérée ce qui augurait de conséquences néfastes en particulier pour le réchauffement de la planète, problème pour le coup déjà singulièrement agaçant. Mais c’était là un argument que balayait l’ancien ministre de l’Education Nationale et basketteur Claudius Guilleret pour qui au contraire les bénéfices tirés de l’économie balnéaire de nos côtes allaient s’en trouver décuplés par les conséquences d’un ensoleillement allongé, digne de la côte d’Azur et de Miami Beach. L’activité économique liée au tourisme allait profiter d’un regain d’activité. L’industrie de la carte postale se préparait à tourner à plein régime. Les perspectives étant modifiées il s’agissait de rectifier au plus tôt toutes les vues de couchers de soleil afin d’offrir aux estivants des souvenirs en adéquation parfaite avec l’astre solaire dardant de ses derniers rayons un horizon encore plus lointain (coucher de soleil au large de Plougastel 50c, le lot de cinq 3 €) Le service des phares et balises n’était pas le dernier impacté par le projet. Le recul de l’horizon imposait de rehausser d’urgence l’ensemble des phares d’au moins deux étages afin que ceux-ci puissent être repérés de beaucoup plus loin par les navigateurs. Et que l’on ne m’objecte pas qu’avec les GPS il n’est plus besoin de ces lanternes côtières ! Ça tombe en panne ces machins là et le marin breton est bien content sa palanquée de merlus assurée, de se repérer à la loupiote pour rentrer fissa à bon port où l’attend sa Paimpolaise, ses charentaises et un fricot de mouton mitonnant sur des braises de varech au coin de l’âtre … Certaines communes côtières n’avaient pas attendu la fin des travaux pour élargir leurs plages. Celles-ci se devaient d’offrir un espace adéquat en rapport avec un horizon élargi. Naturellement la demande en sable était grande, les spéculateurs s’en donnaient à cœur joie et l’économie du Sahara bénéficiait d’un regain d’activité aussi salutaire qu’inattendu. Toute une flotte de minéraliers oisifs qui commençait à rouiller à l’ancre au large du port du Pirée faute d’activité économique suffisante, reprenait du service et dans une noria digne du pont aérien de 48 sur Berlin, alimentait en sable chaud les plages fraîches de l’Atlantique. Dans la précipitation et la frénésie, il arrivait qu’un dromadaire distrait se retrouve fortuitement embarqué et c’est ainsi que l’on retrouvait ces lamentables bêtes, errant sur les plages du septentrion, blatérant d’indignation, dardant de leur regard bovin cet horizon maudit, source de leur exil et de leur malheur… Des aigrefins n’allaient pas tarder à les capturer pour proposer des promenades sur le dos de ces fiers vaisseaux du désert aux vacanciers en goguette et autres salopards en casquette qui traînaient leurs basques sur les lieux au moment des congés payés. Ceci étant, attraction quand même autrement plus intéressante que les balades sur de tristes bourricots faméliques, irrémédiablement condamnés à finir leur carrières d’intermittents du tourisme balnéaire en lasagnes de second choix (les lasagnes au cheval étant quoique l’on veuille bien en dire, bien supérieures sur le plan gustatif aux lasagnes d’âne). Enfin cerise sur le gâteau, le ministère de l’Education Nationale était lui aussi mobilisé afin d’assurer un retentissement universitaire et scolaire à l’entreprise. Le ministre, Victor Raquon, avait réuni l’ensemble des recteurs rue de Grenelle, leur enjoignant d’imaginer au plus vite toutes sortes de projets pédagogiques pour mettre en valeur le grand dessein national et lui donner l’ampleur qu’il méritait auprès de nos chères têtes blondes. Et c’est ainsi qu’un illustre recteur d’une académie du centre de la France, dans l’autorail cahotant qui la ramenait au bercail songeait… … Bon pour les élèves je vais refiler ça aux DASEN, ils vont bien me pondre un projet fédérateur mais pour les profs … Tiens donc … Oui, pourquoi pas ? … Un concours d’écriture de nouvelles sur le thème de l’horizon ???

Mar 4, 2014 - Pataphysique    No Comments

Poussière d’étoiles…

75 jours … Bon sang c’est quoi dans la vie d’un homme ?

Un bel été ? Le temps d’amours adolescentes ? Une mauvaise jambe cassée après des vacances foireuses au ski ??

75 jours c’est rien… qui se souvient de ses 75 derniers jours… Une paille je vous dis …

Et bien non ! 75 jours c’est une formidable nique à la grande faucheuse, c’est un coup de canif dans le cul de l’éternité, c’est le triomphe du génie humain et du progrès de la médecine.

C’est 75 jours de vie en plus avec un cœur artificiel pour un type dont personne ne retiendra le nom alors que c’est un de ces héros qui aura mis du poil à gratter dans la mécanique du monde.

… et oui il aura vécu 75 jours avec un petit palpitant en ferraille et en plastoc conçu par le génie des hommes ce petit humanoïde… Mais le suivant, lui, vivra 90, puis celui d’après 200 puis 2 ans… Oh je sais, le combat est perdu d’avance mais quelle jubilation de faire trébucher la grande salope avec sa faux à la mord moi le nœud !

Je sais pas vous mais moi ça me réjouis ce genre de truc… Un instant monsieur le bourreau, juste un instant avant de rejoindre paisiblement la poussière d’étoiles…

Juin 24, 2012 - Pataphysique    1 Comment

J’aime pas le sable

Je n'aime pas le sable.

beuurk...

Dans les années 70, Françoise Claustre ethnologue française avait été détenue plus de 1000 jours otage par les rebelles tchadiens dans le désert du Tibesti .

Charlie Hebdo avait alors titré « : Le martyr de Françoise Claustre : j'avais du sable dans la raie ».

Le sable est une fieffée saloperie, il s'insinue partout, en particulier dans les tapis de sol de voiture ce qui est à proprement parlé odieux et insoutenable.

Le sable est emmerdant et veule, il crisse révélant ainsi toute la bassesse de sa chétive constitution. Un coup de vent de sable et votre tartine de confiture de marron devient illico immangeable.

Le sable au fond du bateau se transforme en redoutable abrasif, c'est pourquoi il faut toujours se rincer les pinceaux avant de monter à bord au risque de se casser la gueule ou de perdre une godasse.

Non franchement le sable est une plaie, tenez d'ailleurs un peu de sable sur une écorchure… vous m'en direz des nouvelles.

Il y a pire encore, le sable du sablier… passons sur un grumeau qui coince l'écoulement et qui vous foire un œuf coque mais quelle infamie que matérialiser la fuite du temps dans des ampoules de verre avec ce stupide et insaisissable minéral…

une remarque au passage avez vous déjà vu une étape du Tour de France avec une arrivée au sommet de la dune du Pyla ? Pourtant nos seringues en vélo se tapent bien le Ventoux ou l'Alpes d'Huez … mais avez vous déjà essayé de pédaler dans le sable ? Pour se manger le guidon y a pas mieux et le sable dans la graisse de la chaîne : une horreur !

Le bigorneau est un animal doux et docile mais le bigorneau négligeant, peu soigneux de sa personne, ensablé, vous ratatine les ratiches en moins de deux et je ne vous parle pas de la moule mal rincée, le cauchemar du gastronome.

Et les portugaises ensablées ??? Demandez voir à Robert Hossein ce qu'il en pense…

Pire que le vendeur de voiture d'occasion au regard torve, le marchand de sable,ce pédophile joueur de pipeau, zoophile sur nuage qui se tape un ours après Pimprenelle et Nicolas tous les soirs et personne ne dit mot… Ah c'est pas joli joli tout ça…

Non, franchement… J'aime pas le sable.

 

Les potins de la commère

Ah les joies du courrier ! Ah les délicates attentions d’un voisinage aimable ! Oh délices de la copropriété et de la vie en société…

Marc Jamois,

32 avenue XXXXX, le Languedoc

43000 Le Puy en Velay

à,

Monsieur XXXXXX, syndic de copropriété

Agence XXXXX Immobilier

X, rue XXXX

43000 Le Puy en Velay

Le Puy en Velay le 27 mars 2012.

Monsieur,

 

J’accuse réception ce jour de votre courrier du 23 courant qui, je l’avoue, me laisse quelque peu perplexe…

D’un naturel calme, vivant seul, ne donnant pas de dîner en ville, ne disposant pas d’appareil susceptible de diffuser une quelconque source musicale, ayant par ailleurs renoncé à jouer à la pétanque dans mon salon ainsi que depuis peu à l’élevage d’un cochon dans ma baignoire, je m’interroge sur l’origine de ces « nuisances sonores » nocturnes sensées provenir de mon appartement et dont vous aurez l’amabilité de m’indiquer la nature exacte.

Je vous précise par ailleurs que, très étrangement, j’occupe mes nuits à dormir mais qu’effectivement des troubles liées à un somnambulisme non encore détecté pourraient expliquer ce vacarme mystérieux. Aussi je compte sur votre diligence et votre excellente connaissance de la ville du Puy en Velay pour m’indiquer un spécialiste des maladies du sommeil que je m’engage à consulter au plus tôt.

 

En vous remerciant pour l’excellente rigueur morale que vous contribuez à maintenir dans cette résidence, je vous prie d’agréer, Monsieur le syndic, l’expression de mes sentiments distingués.

 

 

MJ

 

Pages :12»

dacosavoile

 
%d blogueurs aiment cette page :