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Nov 18, 2014 - Côté personnel    2 Comments

Les vélos nucléaires

Avec maman on s’est payé des vélos nucléaires.

C’est un peu bien … Pas besoin d’appeler le SAMU quand tu arrives en haut d’une côte…Tu pédales tout le temps, ça oui, si tu pédales pas, ça marche pas l’affaire, biscotte c’est pas une mobylette ! N’empêche que t’as un chouette de petit moulin électrique qui te file un sacré coup de poussette dans le raidillon… Du coup nous explorons et finalement découvrons notre patelin qui est méchamment pentu… C’est poilant, on met la trique aux cyclotouristes en maillot collant bifluoré qui escaladent les côtes en pelotons grimaçants. Même qu’on s’est retrouvé au sommet du col de Pavezin franchement sans faire exprès, juste en regardant le paysage… Maman elle m’a dit comme ça, sûr que pour notre prochaine ballade en vélo direction Avignon, on fera un petit crochet par le Ventoux. Maman elle a toujours des bonnes idées. J’espère seulement qu’on aura assez de batterie pour arriver en haut … va trouver une prise au milieu des bois pour trouver de la bonne électricité nucléaire pour recharger nos vélos écologiques toi… Enfin on pourra toujours redescendre…

Bon alors voilà un petit diaporama de la dernière balade dans le Pilat autour de la maison :

et ça c’est le lien pour les photos pour ceux qu’auraient pas d’Flash.

Avr 28, 2013 - Côté personnel    1 Comment

Les voyages c’est comme la colique…

– Quoi ma chère Edwige vous voyagez ?
– Formidable !
– Quoi ? En TGV ?
– Merveilleux !
– Moi ?
– Non, moi je pète…

Ah oui, que voulez-vous, le choux et la saucisse d’hier soir…
Je pète devant ma page blanche, enfin devant l’écran noir de ma tablette…
Tablette ?
Oui vous savez bien chère Edwige, comme votre table de cuisson en céramique sur laquelle nous avons fait rissoler les saucisses et cuire le choux hier soir … Tablette, nouveau lutrin de ce siècle numérique.
Lutrin, comme vous y aller mon ami…
Mais si, chère Edwige, une tablette c’est tout l’un ou tout l’autre, ou bien vous activez le cliquetis du clavier et votre tablette se transforme en Remington des trente glorieuses ou bien vous laissez allez vos doigts dans le silence d’un plaque d’évier froide et redoutable.
Froide et redoutable mais vous déraisonnez mon cher ami…
Ah Edwige mais c’est vous qui déconnez… enfin quoi … Voyager, non mais c’est d’un kitch, en TGV en plus, pourquoi pas en avion pendant que vous y êtes ???
Mais enfin je vous l’ai déjà dit… Voyager c’est cuit… Fini, terminé, définitivement embourbé dans la fange du tourisme de masse aseptisé, assuré et chronométré.
…. ?
Mais enfin, ma chère Edwige à quoi rime vos soi-disant voyages qui ont réduit notre pauvre planète à un triste morlingue de poche ? Quand un Paris Bangkok coûte moins cher qu’un Paris Meug sur Loire…

A certes, vous pouvez encore vous faire bouffer par les moustiques, mordre le cul par des tapirs dégénérés, couper des lianes dans la forêt amazonienne mais c’est au final pour déboucher dans une clairière peuplée d’autochtones culs nuls, vêtus d’un simple pagne rouge, vociférant et hurlant autour d’une télé qui diffuse le championnat d’Angleterre de football … Inutile de sortir de votre poche la verroterie dont vous vous étiez munis, non il vous sauterons juste dessus pour savoir si c’est bien vrai que David Beckam est sur le point de signer à l’Olympique de Marseille et que Victoria va figurer dans un épisode de Plus Belle la Vie.
Il faut vous faire une raison l’Homme à l’oreille cassée est à ranger avec les incunables de la bibliothèque diocésaine de Nancy
Enfin quoi chère Edwige, quelle poésie dans les voyages désormais, quel ivresse de l’inconnu, quel danger… Tenez prenez les naufrages par exemple… Quelle déchéance…
Allons, quand le Titanic sombrait dans la nuit calme et glacée après avoir suavement déboutonné sa coque d’acier, faisant sauter  tous ses rivets bon marché en se frottant à un iceberg fourbe et facétieux, avouez que cela avait de la tenue et du panache…de la gueule quoi !

Le SOS sans écho lancé dans la nuit polaire, les chaloupes en nombre insuffisant et insuffisamment remplies, le capitaine Smith héroïque jusqu’au bout sur la passerelle … Plus près de toi mon Dieu, plus près de toi mon Dieu, plus près de t… blurp bloup bloup bloup…

t

Non mais comment comparer cette tragique épopée avec le ridicule naufrage de ce pathétique Costa Concordia, échoué, même pas coulé sur un rocher à fleur d’eau, à deux pas avec des bottes de la trattoria du coin, sous les caméras du monde entier… Et ce capitaine qu’il avait fallu rattraper par la culotte pour le refaire monter à bord illico presto à coup de pompe dans le cul… non mais quelle honte…
Oui, oui, je vous entends, chère Edwige, je l’admets, fort heureusement il reste la colique, la tourista, la chiasse du voyageur…
Mais voyez-vous chère Edwige, au final, les voyages c’est comme la colique, c’est bon quand ça s’arrête.
Et moi que voulez-vous, je pète devant l’écran noir de mes rêves en songeant à tous ces trains que je ne prendrai plus…

Avr 1, 2012 - Côté personnel    No Comments

Sur la trace des fées

Après une longue randonnée dans les sous bois, les prés, les chemins et les petites routes de campagne… Quand le soleil commence à décliner, que les ombres s’allongent et que l’angélus d’ un village lointain tinte dans la vallée…
J’arrive enfin au dolmen de la Tuile des fées

La tuile aux fées

Jadis, avec Pierre et Gladys
On les voyait passer en robe blanche
Au ruisseau qui traînait nos rêves
Vers un écrin de joie
Nous suivions la trace des fées
C’était au mois de mai

Vole, blonde tête folle,
On les voyait quitter leur robe blanche
Un torrent de cheveux dorés
Léchait nos yeux de soie
Nous étions sur la trace des fées
C’était au mois de mai

J’étais le prince sur son carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien.

Jadis, cachées sous les fleurs de lys
On les voyait flâner en robe blanche
Au pays où la bise enlace les gens aux mille pleurs
Nous suivions la trace des fées
C’était au mois de mai

Vole, vole, blonde nympholle
On les entendait rire en robe blanche
Et le gazon du parc s’imbibait à nos pieds d’enfant
Nous étions sur la trace des fées
C’était au mois de mai

sur la trace des fées

Mar 4, 2012 - Côté personnel    No Comments

Un chemin de fer pour Modestine…

Voyager n’a de sens que si l’on y consacre du temps… Le temps du voyage ne saurait être un temps perdu.


Aussi lorsque me vient l’envie d’une brève escapade en direction des Cévennes toutes proches, la première idée qui me passe par l’esprit c’est évidemment d’emprunter le chemin de Stevenson. Mais la perspective de m’encombrer d’un bourricot, ne  fût ce que pour porter mon bardas, ne me réjouit guère… et puis je n’ai qu’un jour… 

Par chance il reste un moyen tout aussi jubilatoire de voyager : le train !

Pas un avion sans aile à très grande vitesse, pas un de ces trains affublé d’un misérable numéro… Non, il est encore des trains qui portent des noms. Si le Mistral ou le Capitole ont été bouffés par le colombin à grande vitesse… par bonheur il existe encore des trains de légende.

Oui mais attention, il faut faire gaffe, tenez par exemple, L’Orient Express serait bien tentant mais, mais … méfi, le risque est grand de se voir zigouiller à la moindre tempête de neige et pas certain qu’Hercule Poirot soit encore disponible pour débrouiller l’affaire.

Le Transsibérien du père Cendrars (1 ) et de Corto Maltese dans le genre  n’est pas mal non plus mais bon sang, c’est un peu loin et pas vraiment ma direction et franchement je n’ai pas grand chose à faire par là bas en ce moment.

Aussi, voyez comme la vie est bien faite et je te le donne en mille Emile, pour les Cévennes, c’est comme chez Casto … y a tout ce qu’y faut : Le Cévenol !

Ah parle moi de ça ! Un train qui chemine pépère du Velay aux Cévennes en se glissant dans les gorges de l’Allier, qu’est ce que tu veux de mieux ?

Et voilà comment je me retrouve embarqué pour un petit voyage de Langeac à Genolhac et retour par ce beau samedi de mars.

… Pourtant l’affaire s’emmanchait mal …

Huit heure trente, guichet de la gare de Langeac :

– Un aller retour pour Genolhac s’il vous plait …

– A ben… ll va y avoir du retard, le train est rentré dans une voiture à Brassac les Mines. Je ne peux va dire combien, problement une demi heure, peut être plus…

Voilà ce que c’est que de vouloir jouer les aventuriers, on s’expose au pire… Et puis quand ce ne sont pas les voitures ou de stupides vaches qui bloquent les voies et bien ce sont les rochers, chatouillés par le dégel, qui viennent pertuber le périple…

Si, si…  à peine partis, à peine engagés dans les gorges,  le convoi  stoppe dans un crissement de freins et une escouade composée du contrôleur, du mécanicien et d’un costaud de service  descend du train pour pousser l’importun rocher dans le précipice.

Enfin que dire de plus ? Qu’après les embarras du matin le train est arrivé à bon port. Que la gastronomie cévenole en vaut une autre. Que le trajet du retour s’est déroulé sans problème.

Sinon qu’à quarante kilomètre heure dans les gorges de l’Allier on a bien le temps de se délecter du paysage.

Les orgues basaltiques  plongent dans la rivière dans un accord parfait. Par endroit les eaux sont encore prises pas les glaces, l’hiver peine à laisser sa place au printemps. Des villages aux maisons de pierre et aux églises aux clochers à peigne surgissent aux détours de la voie. Des cascades bouillonnent dans la gorge, la végétation est encore engourdie par le froid, des plaques de neige s’incrustent dans l’ombre de l’ubac de la vallée.

Perchés sur les sommets des vestiges de châteaux et de tours de guet surveillent les défilés et les ponts. Nul doute que dans les temps anciens les voyageurs et les marchands devaient s’acquitter de  substantiels droits de péages pour les franchir…

Le train lui continue sa route…

Et ainsi va la vie tranquille dans ces montagnes sauvages et apaisées tandis que la bouillotte du monde siffle sur le réchaud de l’Internet que la course à l’exotisme n’en finit plus de péter plus haut que son …

… que la partie charnue du dos où celui perd son nom.

………………….

(1) En ce temps-là j’étais en mon adolescence
J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance
J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance
J’étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares (…)

Blaise Cendrars. Prose du Transibérien

….

et des photos…

Nov 17, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Là où la Camargue se déglingue.

Ben tiens ça fait une paye que je n’ai pas respiré l’air iodé, coincé que je suis dans mes montagnes. Le crétinisme des Alpes ne risque t-il pas de m’atteindre ? N’est- il pas déjà trop tard ? De l’iode, vite où je fais un malheur !

Toujours est-il que l’envie me  prend d’aller traîner mes basques du côté de la grande bleue.  Mais attention ! La vraie, pas la mare aux harengs et ses marées pas marrantes.

Mare Nostrum, la belle bleue, Méditerrrrannnée ….

Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !

Pourtant pas question d’aller frayer dans une quelconque station balnéaire. Non, moi j’ai plutôt une attirance pour les friches industrielles portuaires et une tendresse infinie pour ces cargos rouillés, usés par les coups de chien des vents d’hiver, cabossés par les accostages approximatifs d’un capitaine alcoolique.


C’est donc en suivant le cours de mon fleuve préféré, traversant la Provence, les Alpilles et la plaine de la Crau que j’atterris à Port Saint Louis du Rhône.

Sitôt stationné le long d’un quai défoncé au bord du fleuve, hop,  j’extraie ma bécane du coffre de la voiture, je le déplie et roule ma poule !

Le vent marin souffle avec obstination et je dois appuyer sur les pédales de mon Brompton avec la vigueur enthousiaste d’un coureur du Tour de France luttant pour éviter la bordure afin de  progresser dans ce paysage tourmenté.

Ici la Camargue se déglingue en étangs, zone de stockage, cabanons, usines écroulées, grues, bassins de plaisance, chalutiers paumés. Des grues et des silos surgissent au fond des marécages. C’est samedi, l’activité est réduite mais on croise encore des camions trimbalant des containers et des camions citernes partis ravitailler les pompes de  l’arrière pays.

 

Amarré le long d’un quai désert, un fluvio maritime bancal semble bien seul. Hélas les grands navires sont plus loin, inaccessibles dans les enceintes fermées des ports de commerce.

Dans la rade, les pétroliers poireautent au mouillage en attendant d’aller vider leurs cuves d’or noir dans les terminaux pétroliers de Lavéra.

Le long de la plage, le vent du sud propulse les lascars en kite surf  qui s’envolent et batifolent dans l’écume et les vagues.

Sur un parking poussiéreux, serrés comme des harengs des dizaines de boites à vieux à roulettes sont parquées… ah  les joies du camping car, le parking de Carrefour aux heures de pointe !

Ce n’est plus l’été, les cabanons sont désertés, ce n’est pas encore l’hiver et la journée est douce.

Encore un instant monsieur le bourreau, encore une bouffée d’air du large avant de remettre le cap au nord et retrouver mes volcans assoupis…

 

Juin 26, 2011 - Côté personnel    No Comments

Le cimetière de Prague

Sur le bord d’un sentier dominant un méandre de la jeune Loire,  face au château d’Arlempdes, mon chapeau posé dans l’herbe, je bouquine…

Les pages du « Cimetière de Prague » d »Umberto Eco s’égrènent sur mon Ipad…

… Les gens léchaient les vitrines des parfumeurs où l’on célébrait les miracles du principe tonifiant pour la peau au lait de tortue, du régénérateur des cheveux au quinquina, de la Crème Pompadour à l’eau de banane, du lait de cacao, de la poudre de riz aux violettes de parme, toutes découvertes pour rendre plus attirantes les femmes les plus lascives, mais maintenant à la portée aussi des cousettes prêtes à se faire entretenir parce que, dans beaucoup d’ateliers de couture, on introduisait une machine qui cousait à leur place. L’unique invention intéressante des temps nouveaux avait été un machin en porcelaine pour déféquer assis…


 

Mai 22, 2011 - Côté personnel    5 Comments

Flânerie altiligérienne chez les dames de Lavaudieu.

Il manque beaucoup de choses dans ce billet… Le carillon des messes des villages traversés, la stridulation des insectes, les piaillements des oiseaux, le souffle du vent dans la cime des arbres et cette indéfinissable odeur de campagne… Ce parfum de l’Albaret de mes vacances d’enfant, subtil mélange de genêt en fleur, de bois, de pinède, de pierre chaude et de crotte de mouton…


Heureusement il reste la couleur tendre des champs, les torrents de fleurs qui bordent les chemins.

La route chemine au flanc des volcans assoupis mollement arasés par le temps puis plonge au cœur des hautes futaies, cathédrales de feuillages, transpercées de soleil.

Saint Paulien antique capitale  Velaves est ma première destination, manque de chance le musée est fermé le dimanche! Hier encore le chantier de fouille d’une domus romaine était ouvert et les archéologues assuraient la visite…. Trece timpul… Je reviendrai…

 

A travers le Haut Velay granitique je poursuis mon chemin. Mon GPS facétieux m’envoie sur des chemins de traverse improbables qui se terminent en cul de sac à l’orée d’un bois. Qu’importe ! Demi tour… Le coude à la portière, la route en est encore plus belle.

Au détour du chemin les tours de château de Domeyrat dressent leurs silhouettes de pierre dans le ciel pommelé.


Enfin la douce vallée de la Senouire me conduit tout droit  jusqu’à Lavaudieu. Il fait chaud, l’ombre se fait agréable, promesse d’été et de vacances prochaines.

Lavaudieu et les vestiges de son abbaye romane.

…Saint Robert, issu du chapitre de Brioude fonde l’abbaye de la Chaise-Dieu puis un prieuré de moniales, qui en est dépendant, à Saint-André-de-Comps. Une église modeste est édifiée. Les moniales s’y installent en 1058. En 1487, Saint-André-de-Comps change de nom pour devenir Lavaudieu. Après 1516, la règle du prieuré s’assouplit : les moniales sont désormais des chanoinesses à la vie confortable. Une abbesse indépendante est nommée en 1718. L’abbaye reste active jusqu’à la Révolution (13 occupantes, toutes issues de la noblesse)

La voiture garée au bord de la rivière, me voici flânant  dans les rues du village à la recherche d’un auberge.  Sur la place près de la fontaine je me fais servir une salade auvergnate arrosée d’un petit quart de rouge dans un estaminet tranquille.

Il me reste encore une heure avant la visite du cloître, c’est l’occasion de flemmarder sous les ombrages le long de la Senouire pour bouquiner un bon vieux Conan Doyle sur ma petite liseuse.

 

Point n’est besoin d’un inscription sur internet ou d’une longue queue au milieu d’une horde de touristes pour visiter le prieuré.

Nous sommes quatre en comptant la guide qui nous fait découvrir le lieu. Il ne faut longtemps pour se pénétrer de la douce quiétude de la vie des bonnes dames de Lavaudieu.
C’est peu dire qu’elles étaient aimées et appréciées dans le village, les témoignages de l’époque concordent. Las ! la tourmente révolutionnaire a tout balayé, l’abbaye vendue comme bien national est devenue une ferme. Les vaches se sont vautrées dans les salles conventuelles, le cloître espace de médiation s’est souillé de bouses et d’aboiements de chiens…

 

Mais l’apaisement est revenu… trece timpul … L’antique abbaye renaît de ses cendres, le siècle des cathédrales, des anges de pierre s’impose de nouveau par la grâce des hommes de bonne volonté.

Alors lorsque le temps est venu de reprendre le chemin du Puy au soir d’un bel après midi de printemps auvergnat, en traversant les grands bois de la Chaise Dieu, croisant sur mon chemin le bestiaire des animaux de la forêt : un lapin, un écureuil et un chevreuil,  je me plais à songer à ces temps anciens rythmés par les saisons, le travail des hommes dans cette nature ingrate et magnifique à la fois.

dacosavoile

 
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