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Juin 10, 2014 - L'os à voile    No Comments

Chronique d’une balade annoncée (10) : au rapport !

C’est donc samedi matin de ce weekend prolongé de Pentecôte que je me suis lancé avec mon attelage chargé à bloc, histoire de voir si l’ensemble tient le coup sur la distance.

Quand je dis chargé à bloc, c’est bien le cas car je outre le kayak son équipement, la logistique de randonnée (tente, couchage …) j’embarque plusieurs jours de vivre plus appareil photo, téléphone, batteries de secours … Au total l’ensemble dépasse les 60 kg !

Juste arrivé au bord du Rhône avec le montage initial de la glacière sur le bidon…

C’est beaucoup, beaucoup trop mais c’est un test… et qui peut le plus …

Départ de la maison avec une descente bien raide pour rejoindre la Viarhôna la piste cyclable qui longe le fleuve.

Si l’objectif est bien de tester l’ensemble sur route, je comptais bien effectuer une partie en navigation également…

Hélas ! Le vent du sud est fort, trop fort levant un fort clapot contre le courant…. Ce type de vent je le connais bien et sur l’eau c’est la galère assurée : il faudrait pagayer comme un malade pour essayer de descendre un peu… Bernique j’ai déjà donné, surtout avec un bateau chargé et le fardage des bagages embarqués. Je renonce donc à la navigation mais ce n’est pas grave car l’objectif est de rouler…

Sitôt la piste rejointe les ennuis commencent : le chargement de la glacière qui contient la bouffe ne tient pas. J’ai dû le percher sur mon bidon comme on voit sur les photos sinon cela me gène pour pédaler… Je tente une première modification en ficelant la glacière sur la remorque… mais la solution ne me convient pas : je dépasse alors allègrement les 40 kg de charge utile de la remorque.

Essai de placer la glacière sur la remorque

Certes celle ci semble encaisser la surcharge sans broncher mais je préfère trouver une autre solution et finalement je parviens à poser la glacière directement sur le porte bagage en intercalant mon bidon (qui contient les papiers, le téléphone, les batteries…) entre la glacière et la tige de selle ce qui me permet de pédaler sans difficulté et sans accrocher la glacière avec mes pieds.

Cette fois le chargement sur le vélo tient bien !

Une fois cet aménagement réalisé tout baigne et je peux me lancer. Je suis sur terrain plat mais avec 20 noeuds de vent en rafale dans le paf…Néanmoins je maintiens sans difficulté une cadence de pédalage qui me procure une vitesse de progression  satisfaisante.

Autre satisfaction les cales pieds que j’ai adaptés aux pédales d’origine du Brompton se révèlent efficaces et bien adaptés.

 

Donc j’enquille les kilomètres le long du Rhône : Saint Michel, Chavanay, Saint Pierre de Boeuf, Serrières (où je fais une pause pour casser la croûte) puis je continue toujours sur la Viarhôna, Saint Rambert, Andancette et me voici à Saint Vallier.

Il n’est pas trop tard dans l’après midi je décide de continuer vers le sud direction Tournon. Manque de bol à la sortie de Saint Vallier je loupe la Viarhôna et me voilà embarqué sur la 88. La route est plus pentue que la piste et surtout il y a pas mal de circulation… C’est néanmoins un bon test puisque je progresse sans trop de difficulté… avec toujours le vent dans le nez !

Pour finir je décide m’arrêter un peu avant Tournon dans un camping « l’Iserand » à Vion où nous avions fait étape avec Marie il y deux ans quand nous avions descendu le fleuve, elle en voiture et moi en Yakkair.

Super Camping, je recommande ! Propre ombragé nickel au niveau des sanitaires avec une piscine (que je n’utilise pas !).

Donc montage de la tente et farniente pour finir la journée à bouquiner tranquille… pas trop fatigué, tout va bien !

La tente…

Dans le sens de la remontée, juste avant le barrage d’Arras : je me demande s’il y a beaucoup de canoës qui remontent le fleuve ! (panneau indicateur qui signale le barrage)

La suite est facile à deviner après une bonne nuit retour sur la viaRhôna cette fois jusqu’au pied de la colline de Saint Michel où l’appelle pour que l’on vienne me chercher : pas question de grimper la côte avec mon barda … mais la pente est sévère…

Piste et fleuve…

Conclusion de cet essai :

Au total un petit peu moins de 100 km en deux jours, effectués sans grosses difficultés mais sur un terrain relativement plat avec il est vrai un très fort vent dans le nez le premier jour.

Il est donc possible de trimballer toute une logistique en rappelant que j’avais volontairement chargé la mule !

Si l’ensemble des bagages parait bien calés je vais néanmoins réduire le transport de bouffe, supprimer la glacière que vais remplacer par un sac à l’avant du vélo (le T bag de Brompton devrait faire mon affaire). J’aurais ainsi plus de facilité pour grignoter et boire en route, consulter une carte ou sortir le téléphone.

Le T bag, sac de randonnée de Brompton

Une remarque qui n’a rien à voir avec mon essai, c’est l’état calamiteux de la piste à certains endroits avec les racines des arbres qui gondolent la chaussée : on se fait secouer le panier à crottes !

Le Brompton et la Chubby n’ont pas bronché, à voir sur un temps plus long mais sûr, c’est du bon matos !

Le hic serait une grosse bosse à franchir … il faudrait pousser l’attelage et cela ne serait pas  de la tarte…

En ville et même sur la route avec la circulation tout va bien. Bon rien de bien étonnant dans tout ça mais j’ai ma réponse : une rando vélo/kayak en autonomie sur plusieurs jours est possible, reste à optimiser encore le poids mais je ne suis pas loin de ce que je voulais !

La suite maintenant cet été sur la Loire …

 Toutes les photos

Juin 1, 2014 - L'os à voile    No Comments

Chronique d’une balade annoncée (9) : paré pour un premier essai !

Bon encore deux ou trois bricoles à régler et si tout va bien je fais un premier essai avec tout le barda le weekend prochain sur le Rhône : roulage – navigation – bivouac (ou camping) et roulage …

Ce n’est pas la navigation qui m’inquiète c’est plutôt le vélo… Il ne me faut pas trop de côtes …

On va pouvoir tester en live, avec le kayak seul ça va, on va voir avec le matos de bivouac et l’intendance !

 

Prêt à partir !

Prêt à partir !

 

Août 25, 2013 - L'os à voile    3 Comments

Une balade facile kayak + vélo.

Voici un exemple d’une balade facile, accessible à tous associant kayak et vélo (+ remorque).

Réalisable sans se presser dans un après midi mais  une petite journée avec un pique nique c’est encore mieux !

Départ en kayak de Serrières, juste après le seuil de Peyraud. La piste cyclable ViaRhona longe le Rhône à cet endroit.

Départ : gonflage du bateau et vélo dans la remorque

Arrivée à St Vallier toujours au bord de la piste cyclable ce qui permet un retour sans difficulté au point de départ… (environ 26 km A/R).

Arrivée : changement de monture et d’attelage, le vélo est de sortie !

Peu voire pas de courant, petit vent de sud au début mais peu gênant puis de nord dans l’après midi ce qui me permet de m’appuyer un peu avec la voile.

Malgré un temps incertain, limite orageux, aucune difficulté : mise à l’eau facile au départ et sortie facile à l’arrivée (cale juste après la halte nautique de St Vallier).

Attention au trafic fluvial, nous sommes sur une voie navigable mais rien de bien compliqué pour peu que l’on choisisse de naviguer en dehors de la limite du chenal de navigation des gros navires délimitée par les grandes balises rouges et vertes.

Lien vers photos pour les tablettes allergiques au Flash…

Juil 7, 2013 - L'os à voile    5 Comments

Ca marche !

Confirmation, le résultat de l’équation Kayak + Vélo, autrement dit  développée sous la forme Brompton + Chubby+ Nomad + Rhône est bien : nickel chrome !

Sur route…

… sur l’eau et lycée de Versailles ….

Bref ça marche !

Essai de validation ce dimanche matin : parti de la maison direction le Rhône, une petite descente bien raide pour rejoindre le cours du fleuve.La remorque se comporte très bien, pas de difficulté ! Marie me suit avec la voiture qu’elle gare en bas de la pente où elle déplie son propre Brompton.

Et c’est parti pour une petite remontée sur la piste qui longe le fleuve, la Via Rhôna, direction Condrieu. Pas la peine de faire des bornes, l’objectif est juste de tester le matériel sur l’eau et sur la piste.

Une cale à l’ombre juste avant le pont entre Condrieu et les Roches et hop : je gonfle le kayak, le vélo prend la place du kayak dans la remorque. J’arrime cette dernière sur le Nomad et c’est parti avec un petit vent de nord qui gonfle la voile. Marie me suit sur la piste et prend des photos.

Descente du fleuve jusqu’à Chavanay, direction le bassin de joutes. Le bateau se comporte très bien. Je vais quand même étudier la possibilité de descendre au maximum la remorque et donc d’abaisser  le centre de gravité dans le kayak…

Arrivée sans problème à Chavanay où je me prends les lignes d’un sympathique carpistes que je ne pouvais pas voir … Explications mais tout finit bien dans la bonne humeur !

Je dégonfle replie le Nomad, le case dans la Chubby et  nous reprenons la route ou plutôt la piste pour rejoindre la voiture et remonter la côte jusqu’à la maison.

A midi y’ avait du lapin et après nous avons regardé le Tour de France à la télé….

Lien pour les photos pour ceux qui consulteraient ce blog sur Ipad ou Iphone et privés de Flash …

Juil 1, 2013 - L'os à voile    No Comments

Perles de Rhône…

Bon et bien comme promis,  j’ai fini par enfiler les perles  et coller bout à bout tous mes repérages sur le Rhône !

Et voici donc le petit guide pour naviguer en kayak sur le Rhône…. Pour l’instant essentiellement le passage des barrages, écluses et seuils mais d’autres informations sont en préparation.

Pour commencer cette première partie le parcours ne concerne que le trajet  de Lyon à la mer. Le reste ou plutôt ce qui précède : « des Alpes Suisses à Lyon » est à l’étude….

Guide de navigation en canoé kayak sur le Rhône de Lyon à la mer.

Guide de navigation en canoé kayak sur le Rhône de Lyon à la mer.

Mai 28, 2013 - L'os à voile    No Comments

Descente du Rhône : le barrage d’Arras

Je continue mon petit travail de repérage dans mon secteur en effectuant une petit crochet avant de rentrer au Puy pour la semaine…

Nouvel obstacle dans la descente du Rhône : le barrage d’Arras (avec une variante à éviter : l’écluse de Gervans).

Pour le barrage pas de problème les cales sont bien annoncées et le portage nous permettra de nous dégourdir les jambes sur une distance de 600m environ.

Portage du barrage d’Arras

Une petite surprise … Il faudra faire attention aux moutons qui sont parqués sur les berges et qui contribuent à leur entretien : donc on referme bien les barrières !!!

Attention aux moutons !

Bien refermer la barrière (les rouleaux sont également censés empêcher le passage des brebis…)

Voici la cale pour le débarquement avant le barrage

La cale était un peu encombrée ce dimanche 26 mai 2013…

Et une belle cale pour remettre à l’eau dans le vieux Rhône…

Le barrage. beaucoup de bouillon mais cela se calme rapidement …

Pour ceux qui auraient loupé la sortie au barrage et se seraient engagés dans le canal il faudra aller jusqu’à l’écluse de Gervans…

Le canal et le vieux Rhône …

Le problème de l’écluse de Gervans c’est que s’il y a bien une cale pour débarquer, le ré embarquement est plus délicat … pas de cale, il faut gagner la berge du vieux Rhône après un portage de plus d’un kilomètre…

Cale de débarquement… jusque là ça va !

Mais ensuite portage sur 1200 m environ …

Pour remettre à l’eau dans le vieux Rhône

… en espérant qu’il n’y aura pas de pêcheur à ce moment !

Mai 24, 2013 - L'os à voile    No Comments

Descente du Rhône : l’écluse de Vaugris

Suite de mes petits repérages sur les obstacles qui jalonnent le cours du Rhône avec cette fois l’écluse de Vaugris au sud de Vienne.

Pas de choix de navigation : l’écluse barre le cours du fleuve donc pas de bras mort ou de canal pour la suite…

Comme toujours de grands panneaux bleus indiquent la cale de sortie pour les kayaks et canoës.

Panneaux

Celles ci sont particulièrement raides mais c’est jouable… Entre les deux cales il faudra porter sur 470 m environ.

Portage de l’écluse de Vaugris

Vue de la cale de débarquement :

Débarquement

 

Débarquement

Et voici la cale d’embarquement après l’écluse :

Embarquement

Voilà en attendant de mettre toutes les infos bout à bout pour vous permettre de ne pas perdre trop de temps sur les obstacles et bien profiter du fleuve…

à suivre !

 

Nov 1, 2010 - L'os à voile    No Comments

Les caprices d’un fleuve

 

Pour lire la suite de la balade nonchalante sur Rhône c’est ici :

Les caprices d’un fleuve c’est aussi et avant tout le très beau film de Bernard Giraudeau dont la musique envoutante m’a accompagné tout au long de ses belles journées d’été…

So long Bernard…

Oct 29, 2010 - L'os à voile    No Comments

Les caprices d’un fleuve (2)

Confection d’une voile pour le Yakkair.

Je n’ai jamais eu confiance dans les moteurs de bateau d’autre part la pagaie ou l’aviron constituent des moyens de propulsion dont je ressens très vite les limites du plaisir…

C’est pourquoi un engin flottant dépourvu de gréement demeure pour moi inconcevable !

Certes je serais tenté par un « micro voilier » à l’image de mon Klepper mais sur le Yakkair je recherche avant tout la simplicité. L’idée de transformer le Yakkair en voilier supposerait une conception à la base de l’engin…

JPEG - 102.6 ko

Sinon je lorgne avec intérêt du côté du kit sailor kayak qui me semble des plus abouti pour disposer d’un véritable gréement capable de remonter au vent tout en gardant un esprit très « kayak ».

Donc pour l’instant pas question de se lancer dans la fabrication d’une usine à gaz, je me contenterai pour commencer d’une petite voile, vite mise en oeuvre, sans dérive ni gouvernail, destinée uniquement aux allures portantes.

Après réflexion je me décide pour une voile de type hawaïen en V (Pacific wing…).

Au boulot pour réaliser la chose, sachant que je ne dispose que de 48 h, le départ vers le sud étant programmé.

Le plus facile à trouver : les mâts, en l’occurrence deux tronçons de canne à pêche des garçons qui trainaient depuis des années dans un coin du garage.

Reste la voile, après avoir découpé une vieille voile de planche, examiné de près une tente de camping ultra légère, je trouve enfin mon bonheur sous la forme de trois ponchos imperméables qu’un gardien de camping bienveillant nous avait offert un jour de grande pluie dans le nord de la France.

Problème le tissu est très léger et fragile. Qu’importe je taille trois laizes que Marie me coud avec sa machine.

Reste les pieds de mâts : je découpe un petit plancher de contreplaqué marine sur lequel je fixe un filoir dans lequel s’insère un tube coudé en U (un ancier robinet de salle de bain de caravane).

Le plancher se place sur le plancher, en forme de trapèze, bien poncé et les angles arrondis il se coince le long des boudins.

Enfin le gréement, réduit à sa plus simple expression : deux étais sur l’avant (qui se révèleront inutiles) et deux haubans/écoutes sur l’arrière.

Et voilà le résultat ! Il reste plus qu’à tester.

PS : ah au fait une caisse de « ça peut servir » c’est ça :

rien que de l’introuvable et du kivabien….

à suivre : Cap au sud et validation de la voile

Oct 29, 2010 - L'os à voile    No Comments

Les caprices d’un fleuve (1)

Balade nonchalante sur le Rhône en direction du sud et fabrication d’une petite voile de type pacifique.

Prologue.

Le Rhône coule paisible dans la vallée au pied de la maison. Se glisser dans le fleuve et descendre en direction de la Méditerranée constitue depuis longtemps un objectif de balade et de vacances.

Mais avant de partir, histoire de tester le matériel commençons par un petit prologue à la journée, « en vue de la maison ». La mise à l’eau du Yakkair s’effectue en aval du barrage de Reventin puis navigation vers le sud jusqu’au bassin de joutes de Chavanay soit environ 13 km.

Bilan : une jolie balade : belle vue du château d’Ampuis, passage le long de la réserve de l’île du Beurre, et devant le port des Roches de Condrieu… La navigation s’effectuant sur le grand Rhône, le trafic fluvial est important : péniche du Rhône, fluvio-maritime, vedettes de plaisance… En kayak il est prudent de naviguer en dehors du chenal pour ne pas géner les gros navires, attention aux vagues de sillage… Et un petit miroir faisant office de rétroviseur pourrait s’avérer utile pour voir ce qui vous arrive dans le dos !

Le courant étant plutôt mollasson une voile s’impose pour appuyer la descente … alors direction les réserves de la maison et les caisses de « ça peut servir » !

à suivre : confection d’une voile de portant

dacosavoile

 
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