Mai 3, 2014 - L'os à voile    No Comments

Chronique d’une balade annoncée (3) : problème avec l’itinéraire prévu…

Je m’en doutais un peu quand j’ai vu que l’itinéraire que j’avais envisagé était en fait situé dans le périmètre du parc naturel régional (PNR) Loire – Anjou- Touraine…

Le trajet …

Humm ça risque de coincer avec les bivouacs… Donc pour avoir le coeur net j’adresse un mail via le site du PNR et voici la réponse ;

Bonjour,

Les bivouacs sur le territoire du PNR sont interdits.

De même les escale sur les îles de Loire ne sont pas autorisées. Il existe un arrêté de Biotope qui vise à interdire les bivouacs, activitées et escales sur les iles non permanentes et les bancs de sable qui émergent au printemps-été.

De nombreux camping propose des emplacements pour campeurs, notamment ici à Montsoreau ou Candes-Saint-Martin.

Vous souhaitant un bon séjour.

Stéphanie GEORGES

Maison du Parc Agent d’accueil et de médiation. Responsable de la Boutique.

15 avenue de la Loire

49730 MONTSOREAU

02 41 38 38 88

s.georges@parc-loire-anjou-touraine.fr

www.parc-loire-anjou-touraine.fr

D’une discussion avec des copains (ici) il ressort que la situation n’est pas très claire…Que l’on protège, à juste titre, des zones de nidification soit, c’est normal, de là à tout interdire… D’autant que des organismes privés organisent des bivouacs dans le PNR ! (voir dans la discussion du forum).

Alors que faire ?

Première solution changer de destination – Deuxième solution supprimer les bivouacs : avec mon système vélo et kayak c’est possible de rallier un camping qui ne serait pas situé en bord de fleuve. Mais dans ce cas c’est se priver du plaisir du bivouac.

Donc … cogitons !

 

Mai 1, 2014 - L'os à voile    1 Comment

Chronique d’une balade annoncée (2) : inventaire à complèter, modifier …

 

inventaire kayak/vélo        
         
nomad        
quille        
plancher        
siège        
coussin gonflable        
pagaie        
safran        
bout remorquage        
gonfleur        
gilet sauvetage        
         
vélo        
remorque        
casque        
         
tente        
matelas pneumatique        
oreiller        
duvet        
tarp        
siège        
         
popote        
gaz        
recharge gaz        
couvert/couteau        
ouvre boite        
bol        
glacière        
bouteille        
briquet        
filtre eau        
         
réparation vélo        
pompe vélo        
antivol vélo et remorque        
réparation kayak        
lampe        
pharmacie anti moustique pansements    
toilette savon brosse dent PQ  
lunettes soleil crème solaire      
         
téléphone        
batterie externe        
carnet        
stylo        
liseuse        
appareil photo        
carte        
guide loire        
portefeuille        
         
chaussure vélo        
chaussure kayak        
2 tee shirt        
polaire légère        
poncho vélo/kayak        
pantalon pluie        
pantalon toile        
short        
maillot bain        
2 paires chaussettes        
2 slips        
serviette        
bonnet        
buff        
chapeau        
ceinture lombaire        
lunettes soleil        
         
sac étanche matos camping        
sac étanche vêtements        
sac léger à dos        
bidon étanche        
         
Mai 1, 2014 - L'os à voile    1 Comment

Chronique d’une balade annoncée (1)

Préparer une rando vélo/kayak permet d’anticiper le plaisir en occupant le temps de manière utile tout en se plongeant dans des cogitations subtiles et d’ores et déjà jouissives.
Pour la ballade proprement dit, ce sera la deuxième quinzaine de juillet et la destination la Loire… Enfin un bout de Loire.

On verra un plus tard pour l’itinéraire précis mais ce qui est sur c’est qu’il y aura : de la rivière, des bivouacs, du camping, des châteaux, de bonnes bouffes, du farniente sur des îles, du vélo en forêt…
Le tout avec un maximum de confort, c’est possible voir la rando avec les copains et le Yakkair il y deux ans … déjà

Le concept vélo kayak est validé mais pour l’instant sur une seule journée sans la logistique de rando.

Première étape on teste avec matos existant… Ensuite on essaiera de dégraisser le mammouth.

Dans ce contexte on se retrouve avec trois configuration :

  • rivière : tout le matos, le vélo et la remorque sur le bateau
  • portage à pied : la remorque sert de chariot (le vélo reste dans la remorque)
  • route : le kayak remplace le vélo dans la remorque et le matos se répartit entre remorque et vélo.

Voilà ce que ça donne en photo et film :

En mode chariot

En mode vélo

En mode rivière

(le film n’est pas terrible mais ça donne une idée …)

Mar 4, 2014 - Pataphysique    No Comments

Poussière d’étoiles…

75 jours … Bon sang c’est quoi dans la vie d’un homme ?

Un bel été ? Le temps d’amours adolescentes ? Une mauvaise jambe cassée après des vacances foireuses au ski ??

75 jours c’est rien… qui se souvient de ses 75 derniers jours… Une paille je vous dis …

Et bien non ! 75 jours c’est une formidable nique à la grande faucheuse, c’est un coup de canif dans le cul de l’éternité, c’est le triomphe du génie humain et du progrès de la médecine.

C’est 75 jours de vie en plus avec un cœur artificiel pour un type dont personne ne retiendra le nom alors que c’est un de ces héros qui aura mis du poil à gratter dans la mécanique du monde.

… et oui il aura vécu 75 jours avec un petit palpitant en ferraille et en plastoc conçu par le génie des hommes ce petit humanoïde… Mais le suivant, lui, vivra 90, puis celui d’après 200 puis 2 ans… Oh je sais, le combat est perdu d’avance mais quelle jubilation de faire trébucher la grande salope avec sa faux à la mord moi le nœud !

Je sais pas vous mais moi ça me réjouis ce genre de truc… Un instant monsieur le bourreau, juste un instant avant de rejoindre paisiblement la poussière d’étoiles…

Mar 1, 2014 - Côté personnel    No Comments

Un weekend à Saint Flour ? Oui mais avec une raison valable…

Pour aller passer un weekend à Saint Flour il faut une raison valable.

Une durite de la 4 chevaux qui pète sur la route des vacances et le bouchon gras, la gitane papier maïs collée au coin du bec qui marmonne dubitatif devant le moulin fumant… « ben ça, faut commander la pièce »… Une thèse sur les Saints qui ne fourbissent pas de prénoms usuels (Flour, Ouen, Cloud, Front, Yorre…) J’allais rajouter Gildas mais j’ai eu un Gildas comme élève, lequel Gildas n’était pas breton mais africain, originaire d’un de ces merveilleux pays qui nous décline un florilège de prénoms qui renvoie la litanie des Mathis, Enzo et autres Kevin au magasin des cucuteries ambiantes… ah l’Afrique et la poésie de ses prénoms improbables… mais je m’éloigne de mon propos.

Non, notre raison était musicale. Hybernarock. Festival de musique cantalien qui avait inscrit dans sa programmation le nom d’un artiste que je souhaitais écouter depuis longtemps : Renaud Garcia Fons.

Alors ni une ni deux… Direction Saint Flour pour un week end cantalien.

Il faut dire qu’après une traversée de la Margeride, la vision de la ville ne manque pas d’allure ! Juchée sur sa planèze, plateau volcanique, la cité avec les tours de sa cathédrale en impose dans le paysage !

Sur la morne planèze, étendant ses bruyères
Le matin gris succède, à la nuit ténébreuse.
La brume se dissipe, aux confins des vallées.
C’est alors qu’apparaît, l’âpre Cité du Vent…

… dit le poète… ça oui du vent il y en a sur la ville haute ! Mais c’est l’hiver pas très étonnant qu’il fasse frisquet à 900 m d’altitude !

Le concert ayant lieu le soir nous avons l’après midi pour flâner, direction les deux musées de la ville et surtout la cathédrale.

Des cathédrales on peut en voir de toutes sortes, dentelles de pierres, arcs boutants et voûtes vertigineuses, statuaire allégorique et foisonnante, vitraux de lumière …

Mais la cathédrale de Saint Flour, non, ce n’est pas ça… Austère ? Oui peut être…

Comme si on avait greffé deux donjons de pierres grises sur un hangar à sous marins du mur de l’atlantique. Du solide fait pour durer, sans chichi, du costaud, pas de la cathédrale de frimeur. Oh mais tout ce qu’il faut à l’intérieur, quelques tableaux, un meuble doré tout ce qu’il y a de plus chic pour caser les nonos de Flour le saint patron En somme rien de superflu…

Et puis le concert…

Si nous étions venu spécialement pour écouter Renaud Garcia Fons voici qu’on nous proposait une première partie. Nibs van der Spuy …

Tiens donc un batave ? Voyons cela .

Mais point de hollandais, que nenni ! C’est d’un d’un Sud Africain qu’il s’agit… Un sudaf, un probable descendant de Boers …

Et là divine surprise ! Cela s’appelle une découverte.

Le garçon est d’un gentillesse extrême, d’un politesse exquise, le type hyper sympa, cool, vraiment un bon garçon.

Mais surtout quel talent ! De jolies balades bien troussées qui me font irrésistiblement penser à Sting. Il me revient en mémoire ce concert dans le théâtre antique de Vienne au crépuscule du siècle dernier, juste avant notre déménagement pour l’Anatolie… « English man in New York » dans le soleil couchant…

La musique de Nibs prend sa source dans les terres Zoulou de cette Afrique Australe lointaine que Johnny Clegg a su nous rendre plus proche. Asimbonanga !!!

Et puis vint Renaud Garcia Fons …

Le festival est placé sous le signe du voyage… Et quel voyage avec ce contrebassiste de génie… Quel trip !

Contrebassiste…

On garde en tête le doum, doum, doum répétitif derrière le chanteur à texte où les gros instruments qui grondent planqués derrière l’orchestre tandis que le premier violon miaule son solo sous le regard gourmand et complice du chef d’orchestre …

Oubliez tout cela … La musique de Garcia Fons se glisse entre pièces baroques du 17ème et musiques traditionnelles kurdes. Elle court sur des chemins de traverse, escalade les cimes du Taurus, plongent dans le faste de la Vienne impériale, glisse maquée sur un canal vénitien pour éclabousser de sang le sable d’une arène andalouse. La méditerranée cimente cette sarabande jubilatoire…

Je ferme les yeux et je me retrouve sur une de ces routes d’Anatolie que nous avons tant sillonnées. La steppe et ses collines couleur de paille, les vestiges d’un han, caravansérail seldjoukide de Cappadoce. Je ferme les yeux et je suis de nouveau à Ağzıkarahan près d’Aksaray. Il fait chaud, la voiture est poussiéreuse, les enfants courent se dégourdir les jambes… Tous non … Benjamin se rencogne dans son coin le nez dans son bouquin… Souvenirs…

Théorbe

Deux musiciens accompagnent le maestro. Un instrument déroutant, un théorbe, luth démesuré et un ensemble de percussion à main animé par un petit père génial habité par sa musique et qui tressaute au rythme de ses frappes.

Voyage…

Franchement vous en connaissez beaucoup vous des contrebassistes qui vous claquent un Flamenco sur leur instrument dans un dernier rappel ?

lien direct vers les photos (pour les handicapés du Flash…)

Fév 18, 2014 - Côté personnel    No Comments

La belle du Gévaudan

Séquence belle, bête et belle… du Gévaudan.

Cinéma tout d’abord avec le superbe film de Christophe Gans, un joli moment de poésie… L’ombre du film de 1946, Jean Cocteau et de Jean Marais, plane derrière le masque de la bête de 2014…

Mais nous avons la prodigieuse chance de vivre une époque exaltante où la technique sublime la création. Au diable les pisses vinaigres de la critique, le rêve, le bonheur se déploient en majesté dans ce film … Les contes de notre enfance s’écrivent en lettres numériques dans une féerie de tableaux tous plus merveilleux les uns que les autres… Dans cette nouvelle lecture de l’œuvre, qu’importent les acteurs… Ils sont d’ailleurs au rendez-vous … Dussolier et Léa Seydoux et la bête bien sûr, Vincent Cassel.

Mais une bête peut en cacher une autre …

Je viens de refermer le livre de Bernard Soulier : « Sur les traces de la Bête du Gévaudan et de ses victimes » … L’envie me vient d’aller racler les bois et d’arpenter le vieux pays de Gévaudan sur les traces du monstre.

Alors par un beau dimanche de février en route vers la montagne de Margeride !

Les grands chemins me conduisent sur les traces de la bête… La pouzzolane crépite sous la voiture mais l’hiver n’est pas bien méchant, la neige ne se tient guère que sur les pentes du Mont Mouchet. C’est dimanche, les cloches d’un village isolé appellent les fidèles à l’office… Combien sont-ils encore ? Le pays n’est pas un désert mais de grands pans de solitude balaient cette contrée austère.

A tous les coins de rond point, la statuaire en bois, en bronze, célèbre la bête et les combats héroïques qui l’oppose aux autochtones. Le coin d’un rond point c’est le lieu idéal pour loger la quadrature du cercle, allumer la goutte d’eau qui met le feu aux poudres, résoudre le mystère de la Chambre Jaune et des boules de gomme, éclaircir la théorie du complot, rompre le pacte des loups et engloutir les épinards de Popeye…

Le village Auvers c’est tout prêt d’ici que Chastel terrasse enfin la Bête…

La bête est vicieuse, elle croque du croquant à tous les coins de bois. Le palais délicat, elle se délecte plutôt de jeunes bergères, de tendrons et de galapiats… Insaisissable, elle se joue des battues et des Dragons envoyés par le roi pour zigouiller l’infâme animal…

Fi donc ! alors qu’Internet n’existe pas encore, elle se paie le luxe de créer le buzz dans le royaume et même au delà des frontières ! On se fiche ouvertement de la fiole du roi ! Celui ci prend la mouche, il dépêche ses meilleurs portes flingues pour liquider l’impertinente bestiole… Peau de balle ! La bête continue son sinistre festin. Pour tenter de couillonner l’animal on va jusqu’à travestir les soldats en femme ! L’affaire vire au grand Guignol, c’est la cage aux folles en Gévaudan …

Il faut en terminer avec ce cirque macabre, alors Monsieur Antoine finit par trucider un gros méchant loup du côté des bois de l’abbaye royale des Chazes, On claironne, on crie victoire, on s’empresse d’identifier le coupable, on le reconnaît c’est bien la bête féroce bergèrivore, ça y est ! Vive le roi !

Tu parles Charles ! La bête ricane en douce dans son bois et reprend ses agapes. Sauf que cette fois, motus, défense d’en parler… Circuler, y a rien à voir ! Pendant un an encore la liste des victimes s’allonge.

Jean Chastel : the killer !

Il faudra finalement le coup de tromblon heureux d’un bouseux du coin pour enfin, très probablement, venir à bout du fléau de Dieu .

Le 19 juin 1767, Jean Chastel, à la Sogne d’Auvers abat un gros animal.

Le rapport très détaillé de maître Marin notaire royal à Langeac en dresse un portrait édifiant et précis. Au nombre de quenottes, c’est assurément un canidé mais n’est pas un loup et ce n’est pas un chien non plus. La tête est monstrueuse… les pattes de devant plus courtes que celles de derrière… Bref un vraie sale gueule de tueur de bergères. Ajoutez à cela qu’elle a la couenne truffée de plomb, vestiges de multiples tentatives anciennes de règlement de comptes… Mais les pétoires de l’époque ne valent pas les Kalach de Marseille…

Alors commence la légende…

Qui était vraiment cette fichue bête qui a mis le pays a feu et à sang pendant trois ans  et décimé la corporation des bergères ???

La belle du Gévaudan…

Les délires les plus fous imaginent un serial killer dresseur d’animaux de combat, pèle mêle on accuse le loup, les loups garous, un singe carnivore, des nobles désœuvrées  …

Au final tout semble montrer que l’on à faire à un animal hybride, un croisement malheureux de chien et de loup… Avec quelques bizarreries à la clef qui compliquent l’affaire. La bête décapite bon nombre de ses victimes,  disparaît comme par enchantement pour réapparaître plus loin… Bref elle n’est pas franchement catholique, mais n’est ce pas à tout le moins  ce que l’on est en droit d’attendre d’un fléau de Dieu ?

ou lien direct vers les photos de la balade en Gévaudan

Jan 26, 2014 - Côté personnel    No Comments

Hymne à la jeunesse…

Écoutons ce discours de De Gaulle à la jeunesse allemande, je n’ose dire ré écoutons…. Nous sommes le 9 septembre 1962… La deuxième guerre est encore toute proche… Le monde panse à peine ses plaies.

Les allemands, les boches, les schleus … nos ennemis, ceux qui nous ont humiliés, ceux avec qui une bonne partie de nos compatriotes se sont vautrés  dans les miasmes d’une idéologie nauséabonde. Peut on imaginer pire que ces années de cendre, de misère, de tonnerre, de fureur, d’horreur absolue, de négation de l’humanité ? Peut on encore renouer le dialogue avec ce peuple et construire ensemble un futur ?

Le peut on ?

Oui … Car il est des voix comme celle du Général, homme d’un autre siècle, d’un autre temps… d’une autre dimension, pour appeler au sursaut et  à l’espoir une fois de plus.

Souvenons nous du murmure du 18 juin à peine audible dans le fracas de la débâcle, litanie de l’espoir durant ces  années de guerre dans le crachouillis de Radio Londres , combat obstiné pour rendre à la France sa voix dans le concert des nations … et puis la fin de cette guerre qui ne sera jamais encore tout à fait la paix.

Mais pour nous la construction d’une Europe commune, l’avenir et la confiance absolue… LA JEUNESSE ! Le triomphe de l’intelligence sur la haine et la revanche.  La voix est toujours là !

Et quelle voix : Quel discours ! En allemand dans le texte, sans papier et sans prompteur… autre temps !

(texte du discours)

Sommes nous encore capable d’entendre ce message ? Balayer les messages de haine, de division ?

A quand un sursaut d’intelligence, de lucidité au delà du babillage et des errements médiatiques ? A quand un grand mouvement d’unité nationale pour repousser l la haine, la peur la division et enfin relever les défis de notre temps ?

Le monde n’a jamais été aussi magnifique, excitant, passionnant !

Merde alors …

Mo. aux cons pour citer encore une fois le Général… Vaste programme…

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dacosavoile

 
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